Mes éditeurs, Marie et Sabrina, deux femmes dynamiques, courageuses, se sont rencontrées lors d’un stage chez le même éditeur. Elles ont été si écoeurées par certaines pratiques de ce milieu peu réputé pour ses qualités de cœur qu’elles ont décidé de fonder leur maison, une maison sur laquelle soufflerait un vent d’humanisme et de modernisme. Elles me suggèrent de mettre en avant la campagne qu’elles administrent et qui pourrait déboucher sur la publication de mon premier recueil de nouvelles. Leur maison s’appelle « les pétroleuses éditions ». Elles ont la chance d’ouvrir leurs volets sur un ciel radieux, celui du Pradet, dans le Var. Je leur souhaite de connaître la même belle réussite qu’une autre maison née en Arles et devenue une dame incontournable et réputée pour sa capacité à dénicher des auteurs étrangers de très grande qualité « Actes Sud ».
En ligne, vous trouverez une sorte de mini biographie, une description du climat que je tente de traduire dans ce que j’écris et deux nouvelles dont l’une a été sélectionnée voici deux ans dans l’unique concours de nouvelles qui souhaite récompenser des auteurs non publiés. Une des spécificités de notre beau pays consiste à aider celles et ceux qui, dans les domaines de la création, ont déjà fait leurs preuves et, financièrement, ont moins besoin de soutien! Le concours est organisé par une association, « L’Encrier renversé » dont le siège est dans le Tarn, à Castres, une ville où le hasard veut que j’aie passé mon bac. Cette année, l’association fête ses 25 ans et publie un numéro spécial des meilleures nouvelles primées depuis sa création.
Tous les ans, je réussis à avancer dans le concours et à être au nombre des premiers 40 retenus sur un total, l’an passé, de 501 participants ayant envoyé leurs nouvelles des quatre coins du globe. La nouvelle pour le concours de cette année est prête. Elle va pouvoir partir dans le plus grand anonymat et être lue et relue par des bénévoles épris d’histoires courtes.
La publication de ce recueil de nouvelles serait le premier aboutissement de mon travail et me donnerait plus de poids quand j’enverrai mon premier roman dont les thèmes centraux sont les femmes et la solitude subie. J’ai tout : la trame, les personnages. Il me manque le temps et j’en viens à espérer une nouvelle période d’insomnie créatrice qui me permettrait de travailler le jour en qualité de sophrologue et porteuse d’un projet association très ambitieux et la nuit, quand mes trois enfants dorment, à mon roman.
Souvent, en riant, quand je me sens un peu fatiguée, je me dis que lorsque je serai morte, j’aurai devant moi l’éternité pour me reposer…à moins que des âmes en peine ne viennent encore me consulter et, bien sûr, je ne pourrais pas faire autrement que d’avoir envie de les aider à trouver le chemin de la sérénité!
Je profite de ce court billet pour remercier tous ceux qui me sont fidèles depuis plusieurs années. Cette chronique est la 218ième. Le blog reçoit, en moyenne, la visite de 200 internautes. Il fonctionne sans aucune publicité autre que le message général que j’adresse à mon cercle d’amis proches pour leur faire part d’une nouvelle publication.
Bon week-end à vous tous!
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Anne-Lorraine Guillou-Brunner