Chronique cinématographique

Dans mon avant-dernière chronique, je vous annonçais une plongée dans l’univers illimité du septième art mais la neige a recouvert le plateau, des souvenirs avec les enfants sont revenus et les films se sont mis sur pause. Le cerveau est un petit être étrange et malicieux. La Seine peut durablement couler sous le pont Mirabeau avant que la pensée jaillisse. Le processus créatif passe par une phase de latence qui échappe le plus souvent à l’esprit qui lui sert de terreau.

Comme je vous l’expliquais ma soeur et moi avons eu la chance d’avoir un père qui se passionnait pour le cinéma sans jamais nous interdire quoi que ce soit. Il nous a laissées aller aux choses sans fausser notre perception par ses propres jugements. Il nous laissait faire nos expériences seules. Fidèle de l’émission de France Inter, « le masque et la plume », il se méfiait pourtant des critiques et des querelles intestines qui les divisent autant que peut l’être parfois en droit la doctrine.

Je ne savais pas vraiment comment j’allais m’y prendre pour laisser revenir en moi plusieurs décennies de films. Finalement, hier soir, après avoir lu à notre fils quelques pages d’un livre consacré à la mythologie et que Louis ait eu de la peine pour le destin sinistre du malheureux Ulysse, je prenais une grande feuille de papier, me mettais au lit, fermais les yeux et laissais des images s’inviter. Je ne cherchais pas, au début, à les trier par ordre chronologique. Je n’ai pas non plus ouvert la boite en fer dans laquelle je conserve religieusement tous les tickets d’entrée de cinéma depuis que je suis étudiante. A Paris, j’allais au cinéma une à deux fois par semaine. A Paris, ce qui est merveilleux, ce sont aussi les salles qui, en elles-mêmes, sont un voyage comme le Louxor, le Grand Rex, le MK2 Grand Palais et des salles désormais fermées ou détruites comme l’immense Kinopanorama ou la merveilleuse Pagode, unique cinéma du septième arrondissement.

A Paris, j’aimais autant les petites salles de cinéma à l’ambiance intime que les grandes salles conçues sur le modèle d’un amphithéâtre où l’on est assuré de n’être jamais dérangé par un spectateur de grande taille ou une spectatrice avec une large chevelure frisée. En commençant cette chronique, je pense à trois personnes  qui vouent au cinéma une passion absolue: Dominique, Olivier et ma marraine. Dominique qui habite à Montargis se rend à Paris par le train une fois par semaine à moins qu’elle ne voyage ou soit dans la Creuse et peut voir plusieurs films dans la même journée. Olivier, lui, grand frère de Stéphane, mon mari, est une véritable encyclopédie vivante du septième art. Il glisse avec maestria du cinéma japonais au cinéma américain de l’après-guerre, des chefs d’oeuvre du muet aux thrillers les plus sombres, de l’univers de Resnais à celui de Tavernier et des dessins animés aux blockbusters venus d’Outre Atlantique. Louis, notre fils et dernier enfant, aime beaucoup aller au cinéma avec son oncle et sa tante. Olivier n’a jamais d’a priori et si sa culture est aussi impressionnante que la silhouette de King Kong se tenant debout au sommet d’un gratte-ciel, il a la fraîcheur d’un enfant qui sait s’enthousiasmer en toutes circonstances. Ma marraine habite sur les hauteurs de Cannes, dans le massif de l’Estérel. Elle se rend au cinéma avec une de ses meilleures amies qui, comme mon professeur de philosophie et Muguette, une dame vivant à côté de chez nous avec son arche de Noé, est atteinte de DMLA. Ma marraine aime aussi aller au cinéma avec l’une de ses petites-filles, Manon, jeune collégienne. Je sais que le dernier film qu’elle a vraiment beaucoup aimé et m’a conseillé d’aller voir avec nos enfants est « Green Book: sur les routes du sud ».

Hemingway écrivait que Paris est une fête mais le cinéma également. Quelle chance d’être capable d’entrer entièrement dans la vie des personnages, de partager leurs émotions, de ressentir leurs peurs, de rire et de pleurer en même temps qu’eux! Un film est comme une porte qui s’ouvre et par laquelle nous accédons à de la beauté, de la poésie, des sentiments nobles ou bien alors humains, trop humains. Comme j’ai pu pleurer au cinéma! Bien plus quand je n’avais pas encore le trio qui guette mes réactions et n’aime pas voir sur mes joues couler des larmes. Notre père pleurait facilement devant les films. Notre mère, elle, s’en allait dès qu’elle sentait qu’elle serait débordée et ne revenait que pour la fin à la condition expresse qu’elle soit heureuse.

A contrario, quelle déception amère quand le film est nul, les acteurs  mauvais ou que l’histoire nous laisse en dehors, sur le pas de la porte. Je me rappelle avoir ressenti cela en allant voir  » Trois couleurs: Bleu » deuxième opus de la trilogie du polonais Kieslowski. J’avais vingt-quatre ans. Si je me rappelle que le film se jouait dans l’un des petits cinémas du boulevard du Montparnasse, côté « Coupole », je suis incapable de dire qui m’accompagnait. J’étais demeurée parfaitement étrangère aux émotions de cette femme qui perd brutalement son mari musicien dans un accident de voiture et s’empresse de faire disparaître tous ses effets personnels. Je n’avais pas pu imaginer qu’il puisse s’agir là d’une réaction de défense. La couleur bleue jetait sur les scènes une ambiance gelée répondant à l’anesthésie de cette femme incarnée par Juliette Binoche, merveilleuse artiste.

Quand nous habitions dans le Gard, Stéphane et moi fréquentions assidument le cinéma 102, cinéma d’art et d’essai projetant toujours d’excellents films. C’est dans ce même cinéma qu’à l’âge de 13 ans, notre père m’avait emmenée voir « Rambo ». J’avais été très impressionnée quand Rambo doit se recoudre seul! Ici, à la campagne, nous avons le choix entre un cinéma d’art et d’essai associatif « le Vox » évoquant l’ambiance de « La dernière séance » avec présentation du film par le projectionniste et documentaire en première partie et le grand cinéma de Montargis « L’Alticiné » où sont donnés les pièces de la Comédie Française, des opéras en direct de New-York et des ballets du  Bolchoï depuis Moscou. Ce cinéma, dirigé par une ancienne productrice lasse du tourbillon parisien, possède un club de cinéma « les cramés de la bobine ». Mais, le plus souvent, les films étant projetés en pleine semaine, Stéphane et moi ne parvenons pas à y assister. Je le regrette beaucoup car les quelques membres que je connais sont des personnes aussi passionnantes que généreuses.

https://www.youtube.com/watch?v=LN3-69Gn-1I

Adolescente, deux films m’ont terriblement marquée: « L’innocent » de Visconti et « L’incompris » de Comencini. Notre père avait un faible pour les films italiens et, avec lui, je crois avoir vu « 1900 », « La nuit de San Lorenzo », « Les monstres », « Amarcord », « Une journée particulière », « Mort à Venise », « Senso » et, bien sûr, plusieurs fois et sans doute jamais en entier « Le Guépard ». Les dimanches de pluie servaient de prétexte tout trouvé à nos parents pour revoir encore et encore ce chef d’oeuvre de Visconti. Notre père disait toujours « Delon est un remarquable acteur quand il est bien dirigé, sinon, il est très mauvais! ». Il suffit de voir le si implacable « Monsieur Klein » de Losey pour en être persuadé! Dans un registre tout aussi bouleversant pour moi, je place « E.T » que nos enfants n’ont pas aimé.

En famille, toujours, nous avons adoré « Les enfants du paradis », « L’Auberge rouge », « La femme du boulanger », « Témoin à charge », « Les quatre filles du Docteur March », « Jules et Jim », « Rocco et ses frères », « Le dernier métro », « La passante du sans-souci », « César et Rosalie »  et, bien sûr, tous les « Sissi » avec Magda Schneider et sa fille Romy qui venaient occuper nos après-midis pendant les vacances de Noël. Nous étions assis les uns contre les autres sur le vieux canapé marron années 70 du salon de la bonne et vieille maison de Pont. Notre mère portait un châle en laine blanche. Ma soeur et moi avions des teints d’endive et, Iris, la chatte de ma soeur, se faisait caresser tout en ronronnant activement.

Il y eut aussi bien sûr « La grande vadrouille », « La folie des grandeurs », « Les aventures de Rabbi Jacob », « Le Corniaud », « Les tontons flingueurs », « Le petit baigneur », « Un éléphant, ça trompe énormément », « Nous irons tous au paradis » et celui dont ma soeur connaissait toutes les répliques par coeur « Le diable par la queue ». Comme nous avons pu rire en imitant Montand cherchant à berner les gendarmes ou Marielle, dépité, se retrouvant avec sa perruque dans la main après que sa compagne installée dans la chambre voisine ait repoussé ses avances. Notre mère est, pour moi, associée à certains passages de « La folie des grandeurs »: celui où Alice Sapritch se fait mordiller la main par un dog allemand quand elle pense qu’il s’agit de Dom Cesar et que le perroquet, à la fin du film, veille sur ses pensionnaires de marque dans un bagne au fin fond du Sahara et que le geôlier s’esclaffe : « J’ai le bagne le plus chic de tout le Sahara! »

Dans un registre plus sombre ou plus historique, « L’armée des ombres », « Barry Lindon », « La grande illusion »,  « Le jour le plus long » ou encore « Le pont de la rivière Kwaï ». En famille, nous nous sommes aussi délectés de toutes les adaptations des Hercule Poirot et des Sherlock Holmes, mon préféré s’intitulant « La vie privée de Sherlock Holmes ». Avec ma mère, à Castres, alors que j’étais en première, nous avions été voir ensemble « Trois hommes et un couffin ». Avec des amis, nous avions vu le si génial « Au nom de la rose ». Une telle sensation de froid se dégageait du film qu’en sortant j’étais gelée jusqu’à la moelle. Raphaël, tu étais là. Tu dois sans doute en avoir conservé un meilleur souvenir que ce film que j’avais choisi et qui avait dû me valoir une fausse réputation d’intello « La rose pourpre du Caire »!

Mes années étudiantes et mes débuts à l’Université sont marqués par des films aussi divers que « Bagdad Café », « Les aventures de Priscilla folle du désert », « Peter’s friends », « Qui veut la peau de Roger Rabbit » au Grand Rex, » Maurice », « Blade Runner », »Underground », « Chambre avec vue », « Epouses et Concubines » dans la salle japonaise de la Pagode, « Thelma et Louise », « Edward au main d’argent », « Talons aiguilles », « Chacun cherche son chat » , « Hamlet » et, bien sûr, « Le grand bleu » que j’ai eu la chance de voir dans la salle immense du Kinopanorama. Dès la scène d’ouverture alors que la caméra glisse sur l’eau, je n’avais plus qu’un seul désir: enfiler un maillot de bain et plonger dans la mer cristalline depuis l’une des ces petites îles grecques découvertes l’été de mes seize ans.

C’est avec Stéphane que je vois « La vie est belle », film que je n’ai pas encore osé montrer à nos enfants tant il me bouleverse à chaque fois, « Frida », « Les vestiges du jour », « Père et fils », « Tigre et dragon », « Good bye Lénine », « Sur la route de Madison », « L’équipier », « Imitation game », « Le labyrinthe du silence », « Caramel » le très beau film turc « Miel », « Tous les soleils, « L’odeur de la papaye verte », « L’éternité », « Cinema Paradiso », « Tous les matins du monde, « La vie des autres », « Le huitième jour », « Le festin de Babeth », « Hôtel Rwanda », « Still Alice », « Un médecin de campagne » ou encore le si puissant « Des hommes et des dieux » qui m’a habitée de longues semaines. Le dernier film que nous avons été voir tous les deux est « L’incroyable histoire du facteur Cheval » de Niels Tavernier. Le tout premier film que nous voyons Stéphane et moi avec ma soeur et son futur mari dans un cinéma place de l’Odéon, le Danton est le si tendre et poétique « Les enfants du marais ». Je n’oublierai pas le « Y-aura-t-il de la neige à Noël » vu avec ma soeur dans un petit cinéma de la rue Saint André des Arts, un film qui résonnait particulièrement fort en nous et convoquait l’amour de notre mère.

Impossible de laisser sur le bord de l’écran, de magnifiques documentaires comme « Etre ou Avoir », « Free to run », « L’élève est le maître », « Défi Baïkal: au-delà de la lumière » (mon mari a eu la chance de vivre cette incroyable expérience humaine avec des sportifs déficients visuels et/ou auditifs), « Le sel de la terre », « Humans », « Bovines ou la vraie vie des vaches », « Villages, Visages », « Le potager de mon grand-père ».

https://www.youtube.com/watch?v=5oBFH3H6pVc

J’ai hésité à acheter « Sans adieu », documentaire posthume qui fait le récit de la survie au quotidien de fermiers de petites exploitations du Forez. Après notre mariage, j’ai quitté Paris et rejoint Stéphane dans la Loire, à Montbrison, dans les monts du Forez. Je sais que ce documentaire sera très dur, dur comme l’était la vie des paysans d’autrefois. En même temps, ne faut-il pas désormais repenser l’agriculture, tant la production céréalière que laitière ou l’élevage des bêtes destinées à la boucherie dans le sens d’exploitations à taille humaine et non d’entreprises surdimensionnées taillées aux besoins excessifs de consommateurs habitués à acheter à bas prix?

Stéphane n’aime pas beaucoup les dessins animés quand je suis plutôt bon public. J’ai vraiment adoré « Montres et compagnie », « Raiponce », tous les épisodes de Toy Story, « Princesse Mononoké », « Le voyage de Chihiro », « Kérity, la maison des contes », les aventures si drôles des Minions. Le dessin animé qui me touche le plus, je l’ai vu sans les enfants, un soir, seule, devant la télévision. Il s’agit d’un des chefs d’oeuvre de Miazaky « Le château ambulant ». L’histoire est portée par une musique aussi nostalgique que la plupart des morceaux composés par Michel Legrand et qui nous renvoient si facilement à notre part d’enfance, à des rêves suspendus, des amours déçues. Peut-on rêver plus nostalgique que « Les moulins de mon coeur », « Je ne pourrai jamais vivre sans toi », « La chanson de Maxence » ou « Rêves secrets d’un prince et d’une princesse »?

https://www.youtube.com/watch?v=atgHEhyJAnw

Nos filles ont vu et revu jusqu’à saturer le DVD le premier opus de « Mama Mia ». Louis et les filles ont adoré les deux « Boum », « Pretty woman », « Dirty Dancing », « Coup de foudre à Notting Hill » et, en famille, nous avons vu un nombre de fois incalculable « Nos jours heureux ». Ils ont aussi beaucoup aimé ce très beau film italien  » Nos meilleures années ». Ils l’ont tant aimé qu’ils étaient terriblement déçus qu’il n’y ait pas de suite! Ce film a marqué ceux de ma génération. Nous l’avons vu en rentrant de notre tour du monde. J’étais enceinte de Céleste. Quand les enfants étaient encore très jeunes, nous avions été voir au cinéma un dessin animé d’une grande poésie « Le tableau ». Quand la lumière était revenu, une dame âgée m’avait souri et glissé en caressant notre trio d’un regard doux: « Profitez de vos enfants chaque jour! Le temps passe si vite! On n’a pas le temps de dire « ouf » qu’ils sont déjà des adultes! ». Je lui avais promis de le faire et tant d’années plus tard, je peux dire que j’ai tenu promesse. A Metz, le soir du nouvel an, après avoir dîné d’un plat de coquillettes au beurre (les magasins avaient fermé en fin de matinée), nous avions regardé un très joli dessin animé « Louise en hiver ».

https://www.youtube.com/watch?v=qPz45BwXOSI

Le film que nous avons le plus vu avec les enfants et les amis des enfants est « Nos jours heureux » et, récemment, « Le sens de la fête ». Maintenant, Louis nous presse de les emmener voir la suite de la comédie « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu? ». Je me méfie des suites. Elles sont rarement bonnes!

C’est avec notre grand-mère maternelle et ma cousine germaine, Marine, que j’ai vu, dans une salle de cinéma de la porte de Champerret l’un des mes plus beaux films: « Out of Africa ». Tout était au rendez-vous pour que ce film soit une réussite totale: de merveilleux acteurs, des sentiments incroyablement bien maîtrisés, des vues aériennes sur la savane, le concerto pour clarinette de Mozart et la vie d’une talentueuse écrivaine.

https://www.youtube.com/watch?v=Rjzf_cWzlp8

Je n’ai pas pu finir ma chronique hier. Tous les enfants ont quitté le nid. Fantôme attend que nous partions sillonner les chemins autour du plateau. Ce matin, nous irons voir Muguette, cette dame qui habite non loin de la maison et à laquelle je me suis tant attachée ces derniers mois. Je lui demanderai si elle accepterait que Stéphane vienne couper sur son billot des bûches pour en faire du petit bois. Muguette adore faire ça! Elle dit: « Je vais faire des allumettes ». Muguette n’aime pas qu’on l’aide. Je la taquine: « Oui, vous avez raison de tout faire seule. L’été approche et, en maillot de bain, vous aurez une magnifique silhouette! ». Elle m’a tout de même laissée une fois rentrer du bois. Muguette sait parfaitement qu’à son âge (82 ans le…1er mai…Comme dit Muguette: « Le jour où je suis née mes parents n’ont pas été chercher loin mon prénom! ») il ne faut pas mollir et qu’une activité régulière préserve la masse musculaire, les os et fait penser juste et droit.

Entre hier et ce matin, de nouveaux films sont remontés à la surface de ma mémoire et je me suis demandée comment j’avais pu les oublier! « Le limier », « La chambre des officiers », « Un dimanche à la campagne »,  » La maladie de Sachs », « Se souvenir de belles choses », « La passion Augustine », « La nuit du chasseur », « Rain Man », »La maison du lac » qu’Arte a programmé dimanche soir, « Chat noir, Chat blanc »- Un film qui m’a marquée par son exubérance baroque mais aussi par la révélation faite par l’ami de longue date qui m’accompagnait ce soir-là, un ami arlésien, un ami courant d’air qui n’est jamais là où l’on espère-, « La bûche » et LE film que j’aurais voulu avoir écrit, tourné et interprété « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain ». Je me suis rappelée également un film encore jamais vu parce que j’avais promis de le voir avec une personne en particulier « Femmes au bord de la crise de nerfs » et un film absolument surréaliste que notre mère a adoré quand il y est question d’une famille se nourrissant de chair humaine, les doigts étant un délice à sucer… » Ma Loute ».

https://www.youtube.com/watch?v=RMbFcxbLMrY

Vous êtes très peu nombreux à m’écrire pour partager avec moi après avoir lu mes chroniques. Je le regrette car j’écris surtout pour tendre des ponts, ouvrir des espaces, COMMUNIQUER, mais pas à la manière d’une Marlène Schiappa qui a su à merveille tirer les leçons des ses études de communication en additionnant les « buzz »! Je serais très heureuse si vous rebondissiez sur l’un des nombreux films évoqués ou que vous me donniez envie d’en découvrir que je ne connais pas. Le septième art est plus vaste qu’un continent!

Le froid revient, la neige aussi. De grandes bandes de couleurs fendent la nuit. Le lever du jour sera magnifique! Vite, mes chaussures de marche, ma grosse doudoune orange (Céleste m’a dit: « Maman, on dirait ton sac de couchage du tour du monde mais en doudoune! »), mes gants de patineuse qui n’a jamais su évoluer sur la glace, mon bonnet blanc, mon écharpe, mon vélo tout crotté et « An diamo! »

Anne-Lorraine Guillou-Brunner

3 commentaires sur “Chronique cinématographique

  1. Je me souviens surtout d’un film où je n’avais pu rester jusqu’à la fin…

    As-tu vu Carla’s song de Ken Loach ? Un de mes films préférés, James Bond mis à part bien sûr.

    R de C

    1. Cher R de C, Je me souviens vaguement, en effet, que tu avais quitté une séance de cinéma. J’ai vu plusieurs films de Ken Loach mais, à chaque fois, on reçoit une telle claque sociale…hormis « La part des anges », quoique…Je n’ai pas vu Carla’s song. Le dernier Ken Loach que j’ai vu (pas la fin tant j’étais bouleversée) est Moi, Daniel Blake. Comment peut-on idéaliser l’Angleterre? Le Brexit est une catastrophe! AL de nulle part et de partout

  2. Bonjour,
    J’aime beaucoup Tom Hanks : « Seul au monde » et « La ligne Verte » sont des films que j’apprécie.
    Plus anciens, « Vol au-dessus d’un nid de coucou » et « Midnight express », « Soleil Vert », « la liste de Schindler » prennent aux tripes.
    Le très émouvant « Hatchi » arrache une petite larme.
    J’aime également les biopics quand ils sont bien faits comme « La Môme » et j’attends beaucoup du film « Colette » malgré les critiques réservées.
    J’en oublie certainement, notamment des films avec Romy Schneider, Mireille Darc, deux actrices que j’apprécie.
    Avec mes amitiés.

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