Chronique d’un bilan positif depuis le plateau

Ce matin, j’ai à peine commencé à avancer sur le chemin descendant vers ce que Muguette appelle « la queue de bois », que le ciel déjà menaçant se met à pleurer. Les gouttes tombent dans les flaques formées par la pluie de la nuit. Je reviens sur mes pas, pousse la porte du portillon de plus en plus fragile, de plus en plus vermoulue, rentre dans la maison et vais chercher mon vieux ciré qui est accroché à un clou dans le garage. Une odeur de Woolite: une machine de pulls tourne avant d’avaler des draps et des serviettes. Je repars sous la pluie soutenue et le vent. Je ferme les yeux. J’essaie d’imaginer une plage, l’océan et les vagues. J’aime quand le vent souffle si fort qu’on n’a pas besoin de respirer. Il s’engouffre dans les narines, trouve son chemin jusqu’aux poumons. Près de la mare des Bernard, j’entends un concert de grenouilles qui cesse quand je m’approche. Il fait très doux. Rosalie dort encore. Gudule m’observe de loin. Les agneaux, dans l’étable, je préfère ne pas trop penser à eux car je sais que leur fin est proche. L’agneau a disparu de notre déjeuner pascal et quand j’y pense je me demande comment j’ai pu en manger si longtemps…Chez nos voisins, une brebis avait donné naissance à deux agneaux: un blanc et un noir. Je ne vois plus que le blanc et crains que le noir soit mort. Nos voisins ne nourrissent pas assez leurs moutons et une brebis allaitante a besoin de manger à sa faim. L’été, quand la canicule brule l’herbe, leurs bêlements me réveillent. Je leur donne le pain restant quand il est très sec tout en sachant qu’il ne faut pas leur en donner trop. Le gluten n’est pas bon pour les animaux. Je me demande même si ce n’est pas ce qui a provoqué la mort de Fantôme. C’est Muguette qui lui donnait du pain. Quand nous l’accompagnions sous le hangar pour soigner les moutons, elle partageait les morceaux de pain sec en trois parts égales. C’était amusant de voir Fantôme se dresser sur ses pattes arrières et la grosse tête de Kiki de l’autre côté de la porte de l’étable.

Près de la mare, je me saisis de mon portable, cherche Whatsapp et laisse un message à l’un de mes plus anciens amis. Nous nous connaissons depuis presque 30 ans. Depuis qu’il a fait le choix de quitter la France pour une vie d’expatrié en Europe, au Moyen-Orient et en Asie, nous déjeunons ensemble une fois tous les deux ans en moyenne. C’est pourquoi il est l’ami qui me voit le plus vieillir et me connait très bien. Nous avons des parcours de vie qui, par certains côtés, entrent en résonance. Après trois mois d’insomnies, de douleur chronique, je ressemble à un mélange de Toutankhamon après la découverte de son sarcophage dans la vallée des Rois et du pauvre Quasimodo. Quand on aura trouvé une solution à cette fissure, j’aurais bien besoin de rééquilibrer mon corps noué et désaxé.

Je me tourne très naturellement vers cet ami qui maitrise le silence comme le meilleur des psychanalystes lacaniens ou un frère de la Grande chartreuse. Je lui laisse un message comme si je passais la porte d’un cabinet et allais m’étendre sur un divan dos à l’analyste ne parlant que pour moi-même. Il ne me répondra pas. Il n’écoutera d’ailleurs peut-être pas ce message vocal. S’il a un point de vue, il se gardera de le partager. Souvent, c’est au comptoir des cafés que les hommes s’épanchent déversant leurs problèmes dans leur travail, avec leur femme ou leurs enfants auprès de parfaits inconnus. Les femmes qui ne veulent pas ennuyer leurs amies ou leur famille déposent les poids de leur vie dans les salons de coiffure et d’esthétique. Les rares fois où j’ai fréquenté ces lieux, c’est moi qui ai accueilli la parole. Cela ne me dérange pas du tout.

J’ai laissé mon message de quatre minutes et ai tourné le dos à la mare. La pluie a cessé. Les pétales blancs des acacias flottaient à la surface des flaques d’eau. Des éclairs ont zébré le ciel attirés par les lignes de haute tension. En rentrant, j’ai trouvé le chat endormi sur le sac de couchage étendu sur le lit martiniquais. Les branches du sapin s’agitent avec frénésie. Les pigeons ramiers roucoulent. Les tulipes dansent en rouge, en mauve et en jaune dans l’herbe grasse.

Vous arrive-t-il de sentir que vous muez et que cette étape est douloureuse et, en même temps, signe de renouveau et de progrès? Je vis ces moments de manière cyclique. L’année dernière, avant d’avoir des problèmes de vertige, avant de décider de ne plus jamais aller voir Muguette et que notre Fantôme tombe malade, j’avais ressenti que je pouvais réinventer ma vie, la réenchanter après les confinements, l’activité du cabinet ralentie. Mais, tout est devenu dur et douloureux. Si j’avais déjà traversé des épisodes de souffrance psychologique, je n’avais encore jamais vraiment souffert dans mon corps. Je sais maintenant que la douleur chronique qui résiste à tous les médicaments est difficile. Hier, j’avais tellement mal partout (nuque, épaule, coude, poignet, main et doigts) que je ne pouvais pas m’endormir et ai été réveillé à deux heures. Aucune position n’est bonne. Je finis par me lever et aller lire dans un fauteuil.

Lundi avant et après l’IRM de l’épaule, j’écrivais ceci: « Les foules compactes, les tunnels, les gratte-ciel, les rames du métro bondé, l’ascenseur, les parkings souterrains, une IRM: autant de situations générant de l’angoisse pour un claustrophobe. La claustrophobie va de pair avec une impression de manquer d’air et d’être prisonnier d’une situation. Je suis claustrophobe depuis l’âge de deux ans et demi. Cette claustrophobie est liée au premier déménagement vécu. Le premier d’une longue série! Elle s’exprimait par le même cauchemar auquel je ne pouvais échapper nuit après nuit. A l’âge de 7 ans, je vivais seule et sans savoir ce qui m’arrivait une première crise d’asthme d’effort. Dans ma pratique, j’ai observé que les claustrophobes ont parfois en commun une venue au monde anxiogène. Le souvenir conscient d’avoir manqué d’air s’est effacé mais le corps le conserve inscrit tel un tatouage et le réactive. Je ne peux pas plonger avec des bouteilles. Je n’aime pas quand la voiture est à l’arrêt sous un long tunnel bourré de CO2. L’an passé, j’ai été soumise à une IRM du cerveau et j’ai naturellement mis en application ce que j’apprends à mes patientes et à mes patients et qui leur permet de s’évader en demeurant détendus le temps de l’examen. En juin, j’étais partie dans le cosmos. Dans moins d’une heure, j’ai décidé de rejoindre les Mongols dans le désert du Gobi. C’est fait! Le tunnel était bien plus étroit que la fois dernière et l’une des deux dames un peu raide. Surtout ne pas ouvrir les yeux! Le plus important! Respirer profondément. S’abstraire. Je suis partie en Mongolie. Je choisissais un cheval dans un enclos et partais avec lui habitée par un sentiment de liberté très fort. Plus loin j’assistais au décollage de la première fusée avec un équipage depuis les salles de Cap Canaveral. Enfin, j’étais dans le ventre de ma mère essayant de retrouver des sensations. Tout ceci a duré 10 minutes. J’ai eu envie s’ouvrir mes yeux mais ai réussi à ne pas le faire. Si j’ai réussi vous pouvez y arriver. Il convient de s’y préparer quelques semaines en amont. Si je n’avais pas été sophrologue et rodée à la détente et aux voyages immobiles, je doute d’avoir pu contenir mon angoisse. »

Des femmes avec lesquelles j’échange depuis de longs mois partageaient leur expérience d’IRM. Quelques extraits: « Je pense bien à toi,courage pour ton examen, c’est vrai de s’évader en pensée est bien efficace. Tiens-moi au courant, si tu veux bien. Lorsque j’étais en primaire, j’aimais la montée à la corde en sport, une fois je suis tombée de l’arrivée en haut, j’ai eu le souffle coupé, je n’avais pas fait le rapprochement avec ma claustrophobie, peut-être une piste ! », « Plein de courage !L’IRM est toujours un examen particulier même sans être claustrophobe : une fois, j’ai eu la chance d’avoir un peu de musique dans le casque pour atténuer le bruit de la machine… », « ’ai vécu une IRM à champ ouvert spécialement pour les claustrophobes, 40 minutes avec Françoise Hardy dans les oreilles, et shootée par mon médecin pour que je n’ai pas les gestes brusques que peuvent avoir les gens en panique. Il faut avoir du courage. Bravo à vous. Ne jamais ouvrir les yeux. Jamais. Rien que d’écrire ça, j’ai les mâchoires serrées. », « J’ai gardé un horrible souvenir d’une première IRM pour une épaule. J’avais prié pour la terre entière les dix premières minutes, puis ouvert les yeux et je m’étais vue dans mon cercueil, alors j’ai appuyé sur la « poire » pour qu’on me sorte vite fait de ce tunnel. C’était un 24 décembre où nous recevions la famille pour la veillée de Noël. C’est dire si je redoutais l’IRM prescrite il y a quelques jours pour un problème bien plus grave de tumeur au sein. J’ai pris un petit cachet pour ne pas être trop angoissée, mis un masque d’avion sur mes yeux et demandé qu’on vienne me parler de temps en temps. Bref j’étais plus paniquée par l’examen en lui-même que par les résultats qui ne sont pas « top ». Mais là c’est une autre histoire… » et encore : » Courage à toi! Et solidaire…( je ne prends JAMAIS l’ascenseur!!!)
– souvenir très net pour moi d’avoir été enfermée dans une voiture, seule, en panique jusqu’à vomir…
Sans doute aussi une naissance trauma car dès l’âge de 3 ans je vomissais dès que ma mère tentait de fermer le haut du manteau. Aujourd’hui encore impossible de porter des colliers et d’avaler des cachets, é’orme phobie d’étouffement potentialisée par les laryngites graves des enfants. »

Lundi, en allant au centre de radiologie, je n’étais pas inquiète. En juin, l’IRM du cerveau s’était bien passé. Dans le tunnel, je ne m’étais pas sentie à l’étroit. Mais, là, quand je m’allonge le bras gauche moulé dans une coque, bousculée par une manipulatrice assez revêche, je me dis que l’expérience sera différente…Quand la table bouge et que je disparais dans un tube étroit, je sens monter une vague d’angoisse que je parviens vite à dominer en me détendant et en respirant calmement. Dans la salle où on se déshabille, des papiers sur les murs. Sur l’un d’eux, il est écrit qu’on peut évoquer sa peur de l’examen et qu’on peut demander une couverture car il fait froid et que le froid contracte. Mais, les manipulatrices ne pourraient-elles pas questionner les patients avant l’IRM?

Les plus anxieux prennent un anxiolytique avant l’examen. Tout le monde n’a pas les moyens de s’offrir des séances de sophrologie en amont pour vivre le mieux possible ce qui peut être une épreuve! Idem pour un accouchement, la traversée d’un deuil, la maladie…

Le chat rêve. Ses moustaches bougent. J’ai une belle photo de Fantôme sur mon bureau. Je ferme les yeux et essaie de retrouver la sensation de mes mains dans sa fourrure douce et chaude. Notre fils m’a écrit un texte bouleversant sur le manque de Fantôme, son chagrin de l’imaginer seul dans le jardin sous la pluie la nuit. Le plateau et la maison sont tristes sans Fantôme. Le 6 avril, les voeux seront verrouillés sur Parcoursup. Les élèves auront rentré les bulletins, les lettres de motivations, les essais, les questions relatives au choix des écoles…Quel travail! Le 12 avril, les notes des écrits des spécialités tomberont. J’espère que les élèves déçus ne baisseront pas les bras.

Je me prépare à ce que sera la maison après le départ de notre seconde fille à laquelle je souhaite d’étudier à Paris et de pouvoir partager un appartement avec sa soeur. Louis s’inquiète de notre quotidien sans ses soeurs et sans Fantôme. J’ai entrepris des démarches pour aller exercer mon métier à Paris. Je ne sais pas si cela aboutira. Il s’agirait d’y aller deux jours par semaine. Cela me permettrait de trouver un équilibre. Cela fait dix-sept ans que nous vivons sur le plateau. Je n’ai jamais vécu aussi longtemps quelque part! Je n’arrive pas à savoir si j’y ai des racines. Je ne pense pas car les racines sont en lien avec l’enfance et dans l’enfance j’ai déménagé trois fois: j’ai quitté Metz pour Paris, Paris pour la Martinique et la Martinique pour Le Mans. La campagne, ici, est particulièrement hostile aux étrangers. Chez le kiné, j’ai eu l’occasion d’échanger avec des Parisiens. La dame avait grandi et travaillé à Paris. Le monsieur, lui, avait tenu une brasserie au Vésinet. Tous deux avaient fait l’acquisition d’une maison pour se ressourcer certains week-ends et pendant les vacances. Cette dame et ce monsieur étaient des gens ouverts, charmants et désireux de s’intégrer. Ils n’ont jamais pu! Ils étaient vus et sont encore vus comme des envahisseurs! Pourtant, ils n’appartiennent pas à cette catégorie de néo-ruraux qui ne supportent pas le chant du coq, l’odeur du lisier, du colza. Ils ont tout mis en oeuvre pour rencontrer des gens. Ils ont frappé à la porte des associations et, à chaque fois, ils ont senti qu’on ne voulait pas d’eux. C’est triste!

J’ai eu plus de chance car notre maison n’était pas résidence secondaire mais notre habitation principale. J’ai pu nouer des amitiés via l’école où je me suis investie tant au conseil qu’à l’APE. Je connais la campagne. Notre père avait une tante et marraine qui possédait une petite ferme dans le Finistère sud. Nous avons encore des terres agricoles. J’ai vécu à la campagne dans la Sarthe et dans le Tarn. Dans la Sarthe, ce fut la vie de château et dans le Tarn la vie dans un hameau et dans une maison d’été sans chauffage. A Saint-Pavace, je me vois encore travailler au bureau de la chambre que ma soeur et moi partagions. C’était l’époque des tubes de Village People, d’Amanda Lear mais aussi de Chantal Goya et de Lio. On avait très froid à Chêne de coeurs! Le chauffage au fioul coûtait une fortune. Le salon était magnifique avec son immense cheminée. Les murs de la salle à manger étaient tendus de tissu jaune. Nous avions des tortues, deux chiennes et la chatte de ma soeur. Les habits sacerdotaux étaient rangés dans des placards et notre maman aimait bien que l’abbé Bidault vienne célébrer la messe dans la chapelle. Le parc était immense et la forêt très belle. Dans le Tarn, c’était différent. La vue sur la Montagne noire était magnifique! L’une des rares habitantes du hameau faisait des napperons en dentelle. Elle avait des chèvres ou des moutons. Dans mon souvenir, cette dame était charmante.

Dix-sept ans que nous vivons ici, dix-sept ans à me questionner sur ma place ici. Ce que j’ai compris, c’est que, par certains côtés, ce quotidien m’a éloignée de mes amis datant de mon enfance à mon départ de Paris. D’ailleurs, c’est à cette évolution que je dois la fin de l’une de mes plus anciennes amitiés. A un moment, on est si différent qu’on ne parle plus le même langage et qu’on ne peut pas non plus vivre les mêmes vacances. Quand j’ai demandé à des personnes que je connais bien et qui ont, contrairement à moi, des réseaux sociaux très larges en raison de leur métier, de m’aider à partager mon épisode à destination des lycéens n’ayant pas les moyens de se faire accompagner à l’approche des écrits et qu’elles ne l’ont pas fait invoquant parfois de faux motifs, j’ai pris toute la mesure de ce qui me séparait d’elles. Si j’étais restée à Paris dans une vie qui semblait à peu près linéaire, continuant à évoluer dans un environnement globalement très favorisé, je ne serais pas devenue la femme que je suis aujourd’hui. J’ai toujours évolué dans des milieux très différents. Je dois cette facilité à notre père. Mais je ne connaissais pas la France rurale, la France des petites villes, la France qui ne peut pas vivre sans voiture, la France qui ne se sent pas comprise à Paris, la France qui vit le déclassement social, la France qui bascule dans la peur de l’Autre. Ici, j’ai été aux premières loges pour assister au délitement de tout un pan de notre pays. Je l’ai vécu frontalement. Je me suis faite sociologue d’un terrain éloigné du mien. J’ai vécu les réalités en accueillant les récits de mes patientes et de mes patients. J’ai accédé à la compréhension de la vie d’un ouvrier qui fait les trois huit, des peurs des salariés de Hutchinson qui souffrent depuis qu’ils ont été achetés par Total, la tristesse d’un agriculteur passé en bio qui n’a pas le droit d’arroser ses cultures et les voit griller, la colère d’un éleveur de vaches laitières qui sur la base d’une simple suspicion d’un cas d’ESB a vu partir toutes ses bêtes à l’abattoir, le burn-out de médecins généralistes repoussant toujours l’âge du départ à la retraite pour ne pas abandonner leur patientèle, l’isolement de personnes âgées qui ne peuvent plus conduire mais sont reines dans l’art du jardin et du potager…

Je me suis tellement facilement projetée dans le rôle de cette femme institutrice et maire de son village dans le film « Les petites victoires ». La vie des maires ruraux n’est pas une sinécure! Du matin au soir et sept jours sur sept, ils sont sollicités pour tout et pour rien. Ici, notre maire n’est en paix que lorsque sa femme et lui partent à l’étranger en hiver et l’été, un mois travailler sur les marchés au bord de la mer, et parviennent à décrocher complètement. Je ne regrette pas d’être venue vivre ici car j’y ai beaucoup appris et rencontré quelques êtres merveilleux. Maintenant, si nous en avions les moyens, j’aimerais bien partir dans le Finistère sud où il me serait assez facile de me faire accepter et de me sentir plus à ma place et pas estampillée « étrangère » ou « parisienne » ou « néo-rurale ». Concarneau nous aurait plus mais tout y est si cher! Plus on avance en âge et plus on a du mal à changer de vie. C’est accentué chez ceux qui n’ont eu de cesse d’être en perte de repères et mourront sans doute sans racines.

Le vent souffle toujours aussi fort. Le chat est étendu de son long. J’ai coupé des branches de buis. Nous les ferons bénir dimanche. J’ai toujours du mal avec la lecture des dernières heures de la vie du Christ. Tout y est de notre condition humaine: la peur de voir son destin s’accomplir, la trahison, la souffrance, le pardon, l’acceptation de la mort. Ne pas s’endormir, ne pas se renier, savoir pardonner et accueillir le pardon, mourir dans la lumière. Dans le nouvel épisode de mon podcast Inventaire à la Prévert, je parle du grand âge au travers du récit de l’un de mes patients que j’aimais beaucoup, un très grand chrétien. Il a fait le choix d’entrer en maison de retraite après la mort de sa femme souffrant de la maladie d’Alzheimer. C’était quelques mois avant le Covid. Rentré en très grande forme, il a vit décliné. Il est mort maintenant.

Passez une belle semaine.

Anne-Lorraine Guillou-Brunner

 

 

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