Chronique à la moitié de l’hiver

Quel bonheur ce matin d’entendre les oiseaux chanter de si bon coeur aux premières lueurs du jour! Quelle joie de découvrir près des pommiers du verger de Muguette des perce-neige et, près du portillon vermoulu du jardin, quelques violettes! Depuis deux jours, le soleil vient réchauffer l’atmosphère. La glycine et le lilas ont fait des bourgeons. Les tulipes et les iris étirent leurs tiges. Un merle vient picorer les bouts de pain que je dépose sur la table de la terrasse sous les canisses. Je prie pour que le chat ne le croque pas. Cookie est un chasseur redoutable.

Après le déjeuner, j’ai senti combien Fantôme était désireux de retourner profiter de cette magnifique journée. Nous avons pris la direction de la forêt et y avons découvert un fauteuil abandonné que la mousse finissait de recouvrir. Nous n’étions pas les seuls à profiter de ce soleil réconfortant: des parents, des enfants et des chiens sur l’aire de jeux en face de l’école où allaient les enfants quand ils étaient petits.

Sur le plateau, Paris semble tellement lointaine alors qu’elle n’est qu’à 50 minutes en train! Ici, tout est si calme sauf quand les chiens de nos voisins aboient ou qu’un autre voisin débite du bois avec une scie électrique qui pousse des cris stridents jouant avec mes nerfs. Mes patients ne s’en plaignent pas. Preuve qu’installés dans un voyage sophrologique, ils ne sont plus sensibles aux aléas du monde extérieur.

De jeudi à samedi matin, j’étais à Paris, accueillie par ma soeur, ses enfants et Miyu, la soeur de Cookie. Cette escapade était construite autour de mon rendez-vous annuel à la Pitié avec le Docteur N-W. Le jeudi matin, je déposais ma valise et repartais avec Céleste. Ma soeur était en pleine séance avec l’un de ses patients. Céleste et moi flânions entre les allées tristes des Tuileries et les boutiques de la rue de Rivoli. Ma soeur nous retrouvait au Gribouille. Un malheureux chauffage en fonte pour le restaurant. J’avais froid et me disais que j’aurais été plus inspirée de commander un plat chaud. Le ciel était gris et le vent frais. Au musée des arts décoratifs, l’exposition intitulée Cartier et les arts de l’islam, aux sources de la modernité était magnifique. On y apprend que Louis Cartier, fils ainé d’Alfred, était un collectionneur érudit et passionné qui en plus des arts de l’islam se passionnait pour le mobilier français du XVIIIe siècle, aux arts de la Chine et du Japon, à l’argenterie et aux manuscrits. Les joailliers sont comme les stylistes de la haute couture: ils n’ont de cesse de chercher autour d’eux l’inspiration pour créer des pièces qui sauront plaire à leur riche clientèle. La curiosité, la culture et le gout des ailleurs sont donc indispensables pour nourrir son imagination et se renouveler.

L’exposition présente non seulement des bijoux mais aussi des étuis à cigarettes, des plumiers, des nécessaires, des dessins préparatoires et des manuscrits. Je retrouve de nombreux objets que j’avais pu admirer au Grand Palais avec notre maman en 2017 dans le cadre de l’exposition « Des grands Moghols aux Maharajas ». Virginie, Céleste et moi aimons particulièrement un collier en or et pierres semi-précieuses qui irait à ravir avec la bague mycénienne que notre grand-mère avait rapportée d’un voyage en Grèce et qu’elle m’a donnée.

Détour obligé par la boutique-librairie du musée. De l’exposition Mugler sort un trio composé de deux hommes et d’une femme. L’un des deux hommes porte des chaussures extravagantes dont les talons sont en plexiglass. Nous avions adoré cette exposition vue plusieurs semaines avant que Thierry Mugler ne meurt. J’avais beaucoup aimé un sac à main en forme de cercueil.

Il fait gris. Il fait froid. Virginie est fatiguée. Elle mène plusieurs activités de front. Céleste doit aller chercher la petite fille dont elle s’occupe à l’école. Nous rentrons à Montmartre. J’accompagne ma soeur retrouver Charlotte à la garderie. C’est la première fois que je pénètre dans les locaux. Comme je suis heureuse de revoir notre petite nièce qui a encore grandi et dont les cheveux blonds et bouclés ont beaucoup poussé! Diner des deux soeurs dans le restaurant indien où Margot avait organisé un anniversaire surprise pour leur maman. Avec les restaurants indiens, on voyage vraiment tant la décoration intérieure s’attache toujours à recréer l’ambiance du pays. Je pense souvent à ce petit restaurant de la ville de Leh. On gagnait la salle après avoir grimpé les marches d’un escalier très raide. Des banquettes, beaucoup de voyageurs et le sentiment d’être dans l’aire d’un aigle.

Vendredi matin. Miyu m’observe depuis le tapis d’Orient déroulé dans la chambre de Valentin tandis que je m’habille. Valentin est parti au lycée. Ma soeur travaille. J’accompagne Charlotte à l’école. Douce sensation presqu’oubliée de celle d’une petite main qui prend la votre et des doigts qui se referment. Comme d’autres enfants, Charlotte monte sur le parapet qui longe le square et joue à la gymnaste sur la poutre. Un baiser et, déjà, l’école l’a happée. Les cafés se remplissent. Je devine le bruit des percolateurs et l’ambiance utérine du comptoir. La carotte du bar-tabacs clignote. Je vais boire un café avec ma soeur qui se démène avec un pistolet pour remettre du silicone autour de son bac de douche qui fuit. Hier, au BHV, les vendeurs étaient tous plus amusants les uns que les autres (pour faire avaler le prix honteux des produits vendus) et prodigues de conseils mais pas du bon: comment amorcer le silicone dans le pistolet sans tout casser? Ma soeur est persévérante. Elle va y arriver!

Céleste n’a pas le courage de se lever. Je la laisse dormir. Je descends à Concorde et marche jusqu’à l’Institut du monde arabe en passant par les Tuileries, la rue de Seine, la rue Mazarine et le boulevard Saint-Germain. Je fais une étape chez Gibert pour acheter l’un des livres de Etty Buzyn « Quand l’enfant nous délivre du passé ». Etty Buzyn est psychologue clinicienne et psychanalyste. Formée par Françoise Dolto, elle a été l’une des premières psychanalystes à intervenir dans un service de néonatalité. Tout ce qui se joue entre le bébé  de sa vie utérine aux premiers mois de sa vie en passant par le désir que ses parents ont ou pas de lui avant de le concevoir me fascine. J’aurais beaucoup aimé aider des parents à dépasser leurs souffrances et leurs peurs au moment où ils accèdent à la parentalité. Quand il vient au monde, le bébé n’a durablement que son corps pour exprimer son mal-être qui est souvent celui de ses parents qu’ils épongent à son corps défendant. Des bébés et/ou des jeunes enfants développent des troubles psychologiques et/ou physiologiques qui sont les symptômes de l’histoire de leurs parents. Il est parfois difficile de remonter à l’origine d’une angoisse quand elle n’est plus présente dans les souvenirs conscients de la personne mais inscrite dans son corps.

Récemment, j’ai été amenée à accompagner une jeune lycéenne. C’est sa mère qui m’avait appelée m’expliquant que sa fille manquait de confiance en elle et qu’elle souffrait d’une phobie des chiens. Quand je demandais à cette mère si elle avait elle-même peur des chiens, elle me répondait de manière assez floue. Comme je souhaitais comprendre comment cette peur s’était installée chez sa fille quand son fils ainé n’en souffrait pas, elle m’expliquait que lorsque sa fille était âgée de 18 mois et alors qu’elle était sur ses genoux le chat des grands-parents avait sauté sur la table et que, depuis ce jour, sa fille avait été effrayée par les animaux. Je sentais chez cette maman pas mal d’angoisse et n’insistait pas quand elle me racontait avoir consulté un hypnothérapeute. Très vite, L, la jeune fille, parvenait à passer des évaluations écrites et orales sereinement mettant en application les séances que nous avions faites. S’agissant des chiens, elle avait été courir seule autour d’un lac et avait vu arriver dans sa direction un chien que sa maitresse ne tenait pas en laisse. En temps normal, elle aurait été tétanisée par l’angoisse. Cette fois-ci, elle ne bougeait pas et attendait que le chien ait continué son chemin.

J’expliquais à L qu’elle n’avait aucune raison réelle d’avoir peur des chiens et que je pensais que cette peur avait été transmise par sa mère qui avait dû vivre un évènement traumatique avec un chien mais n’en avait conservé aucun souvenir ou alors il fallait remonter encore plus haut et l’évènement ayant généré cette angoisse transmise en héritage s’était produite avec la grand-mère. Dans certaines familles, les femmes ne donnent vie qu’à des filles ou qu’à des garçons et l’origine peut se trouver dans la mort d’une aïeule après avoir donné naissance à un enfant dont le sexe sera compris comme tuant les mères.

Quand une maman souffrant d’une dépression après la naissance d’un enfant a la chance d’être tout de suite accompagnée, elle peut dépasser son mal-être, en comprendre l’origine, se réparer et, ensuite, faire exister le lien sans lequel l’enfant ne peut pas grandir sans ressentir un manque terrible. Il arrive qu’un père tout-puissant s’accapare l’enfant que sa compagne a mis au monde et fasse en sorte que le bébé et la maman ne puissent pas fusionner. Or, l’état de fusion est un état normal dans le commencement.

Après cette grande digression, revenons à l’Institut du monde arabe où, vendredi, un peu avant midi, j’attendais justement ma maman. Je la guettais voulant marcher à sa rencontre. J’étais triste que nous n’ayons pas le temps de déjeuner ensemble. L’exposition sur les Juifs d’Orient souhaité par Jack Lang le Président de l’IMA et dont l’historien Benjamin Stora est le commissaire général est passionnante. Elle vient compléter une trilogie conçue par l’IMA consacrée aux religions monothéistes: Hajj, le pèlerinage à la Mecque en 2014 et Chrétiens d’Orient en 2017. Elle a pour but de montrer comment et dans quelles régions du monde le peuple juif a été amené à s’installer après la seconde destruction du temple de Jérusalem en 70 après Jésus-Christ. Les communautés juives ont noué des contacts riches avec les grandes civilisations, grecque, romaine, perse et arabe qui se sont succédé dans un espace géographique dans lequel la religion juive s’est épanouie. A Médine, au VIIe siècle, Mahomet pense pouvoir englober les Juifs dans l’islam mais il n’en sera rien. Progressivement, le processus d’arabisation des populations va déboucher sur un judaïsme arabophone. Pendant près de quatorze siècles, les échanges entre Juifs et musulmans aboutissent à des réalisations artistiques, scientifiques et littéraires.

Une conférencière guide un groupe exclusivement féminin. Elle est passionnante et notre maman et moi profitons de ses connaissances. Ce qu’elle raconte du décret Crémieux en date du 24 octobre 1870 est terrible. Napoléon III souhaitait que tous les Algériens se voient reconnaitre la nationalité française et Crémieux l’a réservée aux seuls « israélites indigènes ». Cela aura des conséquences terribles sur les relations entre les deux communautés et cela sera un frein aux possibilités d’ascension sociale pour les musulmans d’Algérie. Plus loin, dans les salles d’exposition, la conférencière explique comment, après la création de l’état d’Israël en 1947, les Ashkénazes quittant l’Europe, souvent rescapés des camps de la mort, ont compris qu’ils n’étaient pas assez nombreux pour relever tous les défis de l’installation sur la terre promise. Ils ont appelé les Juifs d’Orient à les rejoindre pour construire ensemble leur nation mais le choc entre les deux communautés a été terrible. Les Ashkénazes parlaient le yiddish et étaient de culture européenne. Les Juifs d’Orient parlaient l’arabe et dans leur mode de vie et leurs traditions étaient très proches des musulmans. Plus loin, pendant la famine qui a frappé l’Ethiopie, Israël a mis en place un couloir aérien pour sauver les Falachas. Là encore, la greffe a été difficile à prendre. Encore aujourd’hui, les Juifs de France qui font leur « alaya » expriment leurs difficultés à s’intégrer.

Aux sortir de cette exposition, une conclusion s’impose: nous sommes tous frères quelque soit le Dieu que nous prions et quand nous sommes dans la paix et le respect de nos pratiques religieuses, nous tissons des relations fructueuses dans tous les domaines. Il est terrible de voir ce qui se joue toujours entre la Palestine et Israël et comment ce conflit s’exporte vite chez nous. On ne peut que tourner le dos à un Zemmour qui fait tout ce qui est en son pouvoir pour monter, sur notre sol, les Français de confession musulmane et les Français de confession juive.

Notre maman reprend le métro à Jussieu. Il fait enfin beau. Je marche jusqu’à la Pitié toujours en travaux en passant par le jardin des plantes. Dans une allée, une jeune fille assise en tailleur réalise une aquarelle représentant arbres et massifs dans une incroyable palette de verts. Elle peint tout en bavardant avec une amie grâce à son téléphone portable. Peu de patients au service d’endocrinologie. Le Docteur N-W me reçoit à l’heure et m’annonce qu’elle quitte l’hôpital avec son patron, le chef de service, qui prend sa retraite. La Pitié ne souhaite plus prendre en charge les patients présentant des troubles de la thyroïde mais se spécialiser dans ceux de l’hypophise. Je reviendrai dans un an mais serai alors suivie par son confrère qui, au préalable, m’aura fait une échographie de la thyroïde. J’ai une thyroïde dite léopard. Cela aurait amusé Thierry Mugler!

Je rejoins ma soeur et ses enfants après avoir fait un changement à gare de l’Est d’où je partais tous les lundis soirs pendant de longs mois quand j’étais chargé de TD à l’Université et consultante au Conseil de l’Europe à Strasbourg et un autre à Marcadet-Poissonniers. Ma soeur file travailler au musée de l’Homme. Céleste et Valentin ont des envies de malbouffe. Va pour du gras et du sucré livrés à domicile! Tout le monde est fatigué. Je me couche dans le lit de ma soeur avec Charlotte et lui raconte les histoires des « Monsieur Madame » que je lui ai apportés. Quand le trio était petit, j’achetais toutes les semaines trois « Monsieur Madame ». Nous en avons plus de 150! Céleste adorait « Madame Têtue » que nous avons tellement lu que nous le connaissions par coeur. Louis, récemment, m’a demandé si Charlotte connaissait « Poulpo et Poulpette ». C’est leur tante paternelle qui leur avait offert ce livre dont ils ne se lassaient pas. Il raconte l’histoire d’amour entre deux poulpes et la manière dont ils deviennent les parents d’une multitude d’enfants. Le documentaire « La sagesse de la pieuvre » m’avait bouleversée et renvoyé aux aventures de Poulpo et de Poulpette.

Samedi, Céleste, Valentin et moi nous levons de bonne heure. Valentin a deux heures de philo et avec leur professeur ils débattent des rapports que l’homme entretient avec la modernité. La veille, nous en avons discuté et je lui ai suggéré la lecture de « Ravage » de Barjavel qu’il est allé acheter avec son pass culture. Valentin aime beaucoup la philo comme Victoire. Ma soeur a la gentillesse de se lever pour nous préparer un petit déjeuner. Je suis allée chercher une baguette, un pain au chocolat et des petites brioches. Le ciel est rose. A 9h00, Céleste et moi sommes assises dans l’Intercité. Le calme règne. Le train traverse des paysages figés par le givre. Céleste écoute de la musique. Je continue le récit de l’acteur, auteur et réalisateur Maurice Barthélemy « Fort comme un hypersensible ». Je suis séduite par la manière à la fois directe et sincère avec laquelle il raconte son enfance, ses parents, sa fratrie, les femmes qu’il a aimées et sa fille. Après 3 ans d’analyse avec une dame qui sommeillait pendant les séances, de l’hypnose, de l’EMDR, il a découvert la sophrologie qui lui a permis de surmonter des angoisses. L’une de ses soeurs est sophrologue et magnétiseuse.

Samedi soir,Victoire se prépare à sa retraite d’une semaine à Taizé. Les deux soeurs et les deux Louis disputent des parties de rami. La maison vit. Fantôme est comblé. Après le diner, nous nous installons sur le canapé pour regarder « Boîte noire ». Tout au long du film dont l’ambiance est très hitchcockienne, j’ai les mains moites. Pierre Niney est épatant comme toujours.

Dimanche, à neuf heures, Victoire retrouvera des jeunes de plusieurs aumôneries et le groupe partira pour une semaine de partage, de réflexion, de méditation et de prière à Taizé. Je pense à ma soeur qui avait, je crois, beaucoup aimé cette expérience au même âge que Victoire. Il ne fait pas chaud à Taizé. Stéphane confie à Victoire l’un des deux sacs dans lequel nous dormions sous la tente pendant nos marches en haute montagne au Népal et en Inde. Elle emporte également l’un des deux sacs à dos 75 litres acheté avant notre « tour du monde ». Nos sacs n’ont pas repris du service depuis de longues années. Je me rappelle que, parfois, mon sac était si lourd que je me demandais comment j’allais me relever! Stéphane et moi nous aidions mutuellement à retrouver la position verticale. Cette retraite commencera par une marche sous la pluie du château de Cormatin à Taizé. Ce matin, le vent s’est levé. Devant leur tasse de thé, Victoire et Louis ressemblent à deux militaires avant l’assaut. Je sais que Victoire va revenir épuisée mais complètement nourrie par cette nouvelle aventure.

Dimanche soir, dans le hall de la gare, beaucoup de monde. Les passagers sont surtout des jeunes étudiants qui retournent à Paris. La vision de cette maman et de sa fille tendrement enlacées et certainement heureuses de ce retard annoncé de dix minutes m’émeut beaucoup et me renvoie loin, très loin quand j’habitais un studio rue Bréa, une rue coincée entre le trépidant Montparnasse et le contemplatif Luxembourg. Le dimanche soir, notre maman me raccompagnait en voiture. La nuit était tombée. Je rapportais du linge sentant bon la maison et un panier contenant des produits frais que notre papa avait été acheter pour moi au marché le samedi. Il y avait toujours un morceau d’onglet dont je raffolais. J’avais toujours le coeur gros au moment de quitter la voiture et de me sentir seule loin de ma famille. Cet éloignement n’était rien au regard de celui que vivait une écrasante majorité d’étudiants. En regardant cette maman et sa fille, je ressentais tant de choses: l’amour sans limite, l’envie de rester ensemble, l’obligation d’avoir à affronter des responsabilités de jeune adulte et la crainte de se sentir bientôt seule sans la présence rassurante d’une maman. Pas d’effusion avec Céleste. Nos filles sont pudiques. Le train était bondé. Elle a eu de la chance de trouver une place assise. Son cousin et sa petite cousine doivent l’attendre de pied ferme. J’ai glissé dans la valise de Céleste des « Monsieur Madame » et le petit livre très touchant de Maurice Barthélemy « Fort comme un hypersensible ».

Je vous retrouve la semaine du 21 février pour vous raconter nos aventures entre Lille, Roubaix et Bruges. Je vais enfin découvrir le musée de la piscine!

A très bientôt!

Anne-Lorraine Guillou-Brunner

 

2 commentaires sur “Chronique à la moitié de l’hiver

  1. Chère Anne-Lorraine,
    Comme tous les jours en ce moment, je travaille quelques heures depuis la médiathèque.
    Je viens de faire une pause très agréable en lisant ta chronique. Je suis toujours aussi admirative de tes écrits !
    Merci !
    J’ai hâte de découvrir les prochaines lignes qui relateront ,sans doute, les visites faites à Lille, Roubaix et Bruges et tes précieux ressentis d’hypersensible.
    Je reprends mon travail et t’embrasse bien fort.

    1. Très chère Christine,
      un immense merci pour ton message que je n’ai découvert qu’hier soir. Cela me fait toujours un grand plaisir quand on prend le temps de me lire et de me laisser un petit mot. Nous partons lundi matin et rentrons samedi. J’ai beaucoup aimé ta photo prise sous le mimosa. J’espère que ton odorat va revenir progressivement. Je t’embrasse très fort et te souhaite un agréable week-end

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