Chronique corse depuis un plateau moissonné

(Chronique commencée lundi et postée jeudi soir)

Ce matin, j’ai remis mes sabots de sophrologue. J’ai opté pour la paire rose scintillante. Un vent plutôt frais soufflait sur le plateau. Un chevreuil solitaire mangeait au milieu du champ moissonné. Dans le verger de Muguette, le mirabellier est couvert de fruits. Comme elle a renoncé aux confitures depuis la mort de son mari, c’est sans doute l’un de ses deux fils qui viendra ramasser les mirabelles. Le séjour en Haute-Corse semble déjà loin. Si nous avons eu beaucoup de joie à être tous réunis et avons beaucoup ri, la grosse chaleur a considérablement limité les sorties. Les bains matinaux dans une eau claire et étonnamment chaude  depuis une crique à laquelle on accède par un chemin étroit dans le maquis étaient merveilleux. C’est la première année que je rentre si facilement dans l’eau. Mes problèmes récents m’ont empêchée de crawler, de plonger et de regarder sous les fonds marins mais toute la bande a pu observer un poulpe, des soles, des raies et des sars en pagaille. Un petit train circulant sur des rails étroits part de l’île-Rousse pour rejoindre Calvi et marque des arrêts dans des lieux improbables dont cette crique.

C’est troublant de constater à quelle vitesse le quotidien éloigne le temps des vacances. Le plateau s’est replié sur moi trainant dans son sillage sa moisson de tracas et d’incertitudes. Adolescente, je me suis facilement identifiée à Antigone ou Colomba. Chaque matin, tandis que la maison sommeillait, je m’installais sur la terrasse face à la baie de Calvi me rappelant celle de Saint Pierre en Martinique. Je m’étais préalablement enduite de lotion anti-moustiques. Un thé russe infusait dans la bouilloire. Mon stylo-plume encrait mes doigts de vert. Je guettais le largage des hommes du 2èREP. Je regardais si les sangliers étaient passés et suivais le vol des milans royaux. Je respirais l’odeur du maquis et du jasmin. L’air était lourd et humide. J’aime le matin même si les réveils au point du jour me privent désormais des plaisirs de la nuit.

Notre maman repart dans le Gard où une chaleur écrasante l’attend. Miyu est chez nous jusqu’au 10 août. La malheureuse est si triste de ne pas pouvoir suivre son frère dans ses virées nocturnes et de faire la connaissance de ses copains. J’ai toujours peur que Cookie ne revienne pas alors je ne veux pas prendre de risque pour la chatte de ma soeur.

Dans mon carnet, cet été, j’ai glissé des branches d’immortelle et un carton de bière blanche de la marque Colomba. J’ai aussi mis à sécher du lantana camara, de l’agapanthe, du jasmin, du café bâtard et du flamboyant d’Hyères. Le jardin qui entoure la maison est magnifique. Comme mes connaissances en botanique sont limitées, j’ai utilisé une application qui permet d’identifier les fleurs et les plantes. L’application a échoué à me donner le nom de cette plante dont les feuilles ressemblant à du cannabis dégagent une délicieuse odeur de menthe citronnée quand on les frotte entre les mains. Il faudrait que je demande un jour au paysagiste qui a imaginé le jardin et supervise son entretien.

Remontons le temps et revenons au jour de notre départ le 5 juillet. Cette année, Stéphane opte pour une place de stationnement sur un parking privé à Rungis. Un véhicule nous dépose ensuite devant le terminal 4 d’Orly. Ma soeur, deux de ses enfants et notre fille ainée arrivent en taxi. Peu de voyageurs à l’embarquement des bagages. Je vois Charlotte et nous courons l’une vers l’autre. J’aurais dû être à Paris le jour de son anniversaire mais mes problèmes d’équilibre et ma fatigue m’avaient obligée à renoncer. Toute la famille est reconstituée. Comme à l’accoutumée, ma soeur sonne au passage du portique de sécurité à plusieurs reprises. Dans la salle d’embarquement, Stéph se bloque le dos ou plutôt un nerf se coince entre deux vertèbres. Il est tout blanc. Je sais que la douleur est aigüe. Cela lui est arrivé lors de notre seconde marche sur le chemin de Stevenson. Par chance, ce jour-là, nous ne dormions pas sous nos tentes mais à l’abbaye de Notre-Dame-des-Neiges. La fatigue et le stress sont des éléments déclencheurs. Nous sommes à fond de cale! Pas d’anti-inflammatoire à portée de main. Nous embarquons. Je suis à peine assise que je me sens oppressée. Les rangées des fauteuils sont très serrées. J’essaie de me concentrer sur le décollage, moment que j’aime par-dessus tout et que j’ai ressenti la toute première fois à l’âge de cinq ans à bord d’un Boieng 747 à destination de Fort-de-France. Pendant les quatre ans de notre vie sous les Tropiques, je passais les 7 ou 8 heures de vol avec les hôtesses. Je les aidais à préparer les plateaux. Elles m’emmenaient voir le commandant de bord. On pouvait fumer dans les avions et le cockpit n’était pas verrouillé. J’aimais les petites bouteilles d’alcool dont certains passagers usaient et abusaient pendant le vol. A 30 minutes de l’arrivée, je me mets à avoir très chaud. Un voile tombe devant mes yeux. Mes oreilles bourdonnent. Une nausée monte. J’essaie de respirer profondément. Je pense à une crise d’hypoglycémie ou à une chute de tension. Cela ne passe pas. Le steward demande dans son micro s’il y a un médecin dans l’avion.

Combien de fois avons-nous entendu cette phrase dans des séries ou des films? Dans ce cas-là, les passagers se demandent qui est malade et on voit arriver un beau médecin dans la force de l’âge avec un sourire ultrabrite et perçu alors comme un super héros Marvel! Aujourd’hui, c’est moi la passagère qui ai besoin d’un médecin! Un monsieur que j’avais repéré en m’installant et qui est assis une rangée plus haut à ma droite se présente avec son stéthoscope. Il me pose des questions mais sa voix me parvient de loin. J’ai le sentiment d’être dans une grotte. Il demande un tensiomètre mais ce dernier ne marche pas. On m’apporte de l’eau sucrée. Je lui fais le récit de mes aventures depuis Briançon. Il conclut à un malaise vagal et me dit que venir en Corse n’était pas vraiment raisonnable. Je garde pour moi que je viens un peu à reculons, que la chaleur m’épuise et que le Finistère ou le Queyras m’auraient davantage plu. Le malaise reflue. Il reste à côté de moi. Il m’explique que sa mère était corse mais qu’il a commencé par exercer son métier à Reims. Sa femme et lui ont trois enfants: un fils chirurgien à Bordeaux, une fille vétérinaire de campagne en Champagne et la petite dernière infirmière anesthésiste à Bastia. Il est encore urgentiste à l’hôpital de Calvi. Il a eu 72 ans et des problèmes cardiaques. Il ne devrait plus exercer mais on lui a demandé de conserver une journée par semaine. Nous en arrivons à parler de la dégradation de nos services publiques. Quand il accuse les hauts fonctionnaires d’avoir tué l’hôpital, je monte au créneau. Notre père n’aurait jamais fait une chose pareille mais il me dit que les hauts fonctionnaires comme lui n’existent plus. D’ailleurs, le Gouvernement paie à prix d’or des études à des cabinets de conseils. Une honte!

Il est heureux que deux jeunes médecins arrivent en renfort à Calvi mais il craint qu’ils ne restent pas. Alors, une voix dit: « mais si, on va rester! ». Les deux jeunes médecins qui ont déjà plus de 35 ans sont assis derrière nous. Ils viennent de faire connaissance. L’avion se pose avec beaucoup de douceur sur cette piste dangereuse et les habitués applaudissent. Le médecin me glisse que c’est une femme qui vient de poser l’appareil. Je remercie chaleureusement le médecin. Où qu’on aille, quoiqu’on fasse, on reste médecin! Je me rappelle que notre oncle, quand il était invité à des diners, se gardait bien de dire qu’il était médecin car sinon ses voisins ou voisines de table se mettaient à l’interroger sur leurs maux intestinaux ou gynécologiques! Nous quittons l’avion. Je remercie le personnel de bord pour sa gentillesse. J’ai froid et je suis sans force. La chaleur nous prend sur le tarmac et le parfum du maquis est puissant. Le ciel est d’un bleu sans partage. Nous avons le temps d’échanger quelques mots avec la soeur de Séphane, son mari, notre nièce et son amoureux. Ils repartent par l’avion qui vient de nous déposer. Ils sont tout bronzés. Les voitures sont sur le parking.

Je n’avais encore jamais fait de malaise vagal mais c’est arrivé à plusieurs de mes patients. Cela peut être excessivement subit et alors la personne perd connaissance et se blesse en tombant. La femme du médecin qui s’est occupée de moi avait fait un malaise vagal dans le couloir de l’avion en arrivant à New-York. Quand ces malaises se répètent on finit par les redouter et les provoquer. Céleste avait un mauvais pressentiment avant que nous ne montions à bord. Valentin a peur de l’avion. Les cousins ont pensé que c’était le pilote qui avait un problème. Le pauvre steward était manifestement confronté à un malaise chez un passager pour la première fois de sa carrière.

Vendredi 8 juillet, quand je me lève, je trouve Victoire dans le canapé. Pas de climatisation dans le studio. Céleste et Hugo se sont installés dans la chambre rouge et j’ai monté un matelas supplémentaire dans la chambre bleue, celle des garçons. Victoire n’arrivait pas à dormir. Un chien aboie dans le lointain. L’odeur des lauriers roses me rappelle l’Estérel. Un coup de balai sur la terrasse. Nous sommes 9. Le ménage est quotidien. Les vélos électriques achetés par la mère de Stéphane et de Catherine ont beaucoup de succès. Le soir, les garçons vont au stade de rugby; la bande des jeunes monte aux ruines d’Occi, au-dessus de Lumio ou marche jusqu’à la plage de Santa Restituda. La Balagne est encore calme. L’école ne s’est achevée qu’hier. Le festival de rock de Calvi va commencer. Le Covid flambe. Promenade à l’île-Rousse. J’en profite pour dire à Félicie combien les manteaux que ma soeur et moi avions achetés l’année dernière ont eu du succès. On a souvent arrêté Virginie dans les rues de Paris pour la féliciter sur son manteau ou lui demander où elle l’avait trouvé. Je n’ai en réalité jamais mis le mien. Sur le plateau, je n’en ai pas vraiment eu l’occasion et il me manquait une grosse ceinture et des bottes. Depuis que je suis à la campagne, il m’arrive de craquer pour des vêtements que mon mode de vie ne me permettra pas de porter.

Samedi, bain matinal à Sant’Ambroggio et bain en fin de journée avec toute la bande à Calvi. Nous allons toujours nous installer au bout de la plage là où sont posés sous la pinède des cabanons en bois vert qui me font rêver. Le festival s’installe. Après le diner, nous nous promenons dans les ruelles de Calvi et buvons un verre sur le port. Nous apprenons que le Louis de Victoire a été reçu à son CAP avec de très bonnes notes et que notre Louis a décroché son brevet avec mention bien. Le jour de notre arrivée, nous avions fêté le bac de Valentin avec une mention bien. Bientôt, Céleste choisira de s’inscrire à l’IFSI Virginie Olivier (nom d’une infirmière résistante à Paris et morte en déportation) qui est situé près de Sainte Anne et Victoire saura qu’elle a eu 15 à l’écrit de français et 20 à l’oral. Tous nos enfants sont heureux et peuvent profiter pleinement de leurs vacances!

Dimanche, sur la plage de Santa Restituda, des tables sont dressées. Décoration florale, photophores et bonbonnes Dame Jeanne. Un couple (Mylène et Daniel) a choisi le Pain de Sucre pour recevoir famille et amis après la célébration de leur mariage. Je ferme les yeux et j’imagine la mariée dans sa belle robe évoluant entre les tables les pieds nus dans le sable. Stéphane a commencé à tourner son film en hommage au Grand bleu de Besson. Les scènes sont prises dans le petit port de San Damnianu où nous mettons traditionnellement le Zodiac à l’eau. C’est un endroit merveilleux. Il est essentiellement fréquenté par des Corses de Marseille. Beaucoup de grands-parents se voient confier les petits-enfants pour l’été. Pas mal de plongeurs et de pêcheurs qui rentrent quand les autres partent en mer.

Ce serait trop long de continuer le récit jour après jour de ce séjour en Balagne alors je vais procéder par petites touches impressionnistes: pique-nique à Bodry dans le soleil couchant, partie de wolley, une séance de sophrologie sur la terrasse pour se confronter à ce qui peut être compliqué, un tirage des cartes du tarot de Marseille pour savoir ce que la rentrée nous réserve, des cadavres exquis, des jeux de société, de longs échanges avec le couple qui tient le moulin de l’Atrium et dont le grand-père avait quitté l’Algérie après l’indépendance pour retrouver l’île de sa famille avec pour seule richesse son bateau de pêche. En quelques années, il avait monté un restaurant servant 300 couverts par jour à Calvi. Avant de mourir, il s’était défait de tout ce qu’il avait acquis estimant qu’on doit partir comme on est arrivé. La belle rencontre d’une Calvaise marchant le matin très tôt avec ses deux chèvres et portant un marcel sur lequel sont inscrits les prénoms Marcel et Ginette. Cette dame est tellement malheureuse des effets provoqués par le dérèglement climatique qu’elle regrette d’avoir mis au monde deux enfants qui, eux, font le choix de ne renoncer à la parentalité.

Pas de feu d’artifice. La Balagne est trop sèche. Les 18 ans de notre neveu célébrés sur les rochers de la crique où nous nous baignons le matin. Beaucoup de bulles roses et un gâteau au chocolat. Le 14 juillet, pas de défilé militaire pour nous mais une sortie en mer. La seule du séjour car il faut que les conditions soient réunies et le zodiac est vieillissant. Un boudin se dégonfle, le moteur n’est pas assez puissant pour déjauger quand nous sommes trop lourds et l’hélice a pris du plomb dans l’aile le jour où le bateau est monté sur le ponton.

Comme nous sommes trop nombreux, le groupe se divise. Les hommes partent mettre le bateau à l’eau tandis que les femmes se garent près des cabanons de la plage de Calvi ou elles attendront l’arrivée du Fanny Parodie (Stéph n’a pas débaptisé le zodiac). Le temps passe. Nous scrutons les flots. Pas de bateau en vue. Ont-ils eu un problème au moment de la mise à l’eau, voire un accident? J’ai laissé mon portable à la maison car il ne peut plus prendre de photos. Stéphane a oublié le sien. Celui d’Hugo est dans le sac de Céleste. Valentin n’emporte jamais son Iphone. Louis laisse un message prévenant de leur arrivée à la marina sur le portable de sa tante mais, ensuite, plus rien. Enfin, nous voyons le zodiac. Après que Stéphane ait mis le bateau à l’eau, il n’a pas pu le démarrer car la batterie qu’il avait préalablement vérifiée était à plat. Il a fallu sortir le bateau, la batterie, aller en acheter une autre, la remettre à sa place, redescendre le bateau sur l’eau et ranger la remorque…Notre mauvaise humeur cède vite. Tandis que Stéph et les garçons brûlaient au soleil, nous pouvions nous baigner.

Maintenant que le groupe est reconstitué, nous prenons la direction de la crique de Maryvonne située sous le phare de la Revalata. Nous y pique-niquons. Nous nous baignons. Les enfants plongent ou sautent des rochers. Pas une seule guêpe cette année. Charlotte nage désormais sans bouée. Elle est très fière! Elle aimerait avoir une queue de sirène.

Traditionnelle visite pour Virginie et moi au domaine du Clos Columbu avec ses oliviers millénaires et ses ânes. Une exposition est en cours d’installation. Nous repartons avec une caisse de rosé. Par une après-midi écrasante de chaleur, nous réussissons à motiver toute la troupe (sauf Louis) pour aller découvrir le village de Belgodère en passant notamment par Monticello et Speloncato. L’église est magnifique. Nous apprécions nos rafraîchissements pris à l’ombre d’un mûrier. La première semaine, j’étais bien trop fatiguée pour envisager des marches en montagne et, la seconde semaine, la chaleur rend les excursions difficiles. Avant que nous partions, un de mes amis m’avait écrit que c’était bien aussi d’être moins chèvre et plus sirène.

Un merveilleux diner entre adultes à A Flatta que Jean-Louis et sa femme nous ont vivement recommandé. Le lieu se mérite. On l’atteint après plusieurs kilomètres d’une route sinueuse au-dessus de Calenzana. Un été, nous étions venus nous baigner dans la rivière qui est encore un peu plus haut. Une piscine à débordement, des chambres d’hôtes, une vue imprenable, des plats délicieux et une cave à cigare. Avant le départ d’Hugo, nous retrouvons notre restaurant attitré Le Padula posé sur la plage d’Algajola. C’est dommage que la carte ne se renouvelle pas. La patronne vit à Cannes quand elle ferme son établissement. Elle nous parle de l’homme corse qui est large, ce qui veut dire qui reste fidèle à sa femme et à sa famille toute sa vie mais a des aventures. Nous apprenons que le camping des Flots bleus a été dévoré par les flammes. L’incendie qui ravage les Landes est monstrueux. Je pense à François Mitterrand qui aimait tant les pins des Landes qu’il en avait fait transporter pour qu’ils soient replantés dans le jardin de la bibliothèque qui porte son nom. Grâce au dernier livre de Marie de Hennezel, j’ai découvert tout un pan de la personnalité de Mitterrand que j’ignorais. Comme notre père, il aimait les cimetières, les églises romanes et les arbres. Il croyait en l’invisible. Il se rendait tous les ans à Taizé et déjeunait avec frère Roger.

Hugo repart. Nous voyons son avion survoler la baie de Calvi en direction de Marseille. La maison se vide. Les objets disparaissent. Les valises se remplissent. Les premiers draps sèchent sur les fils. Les serviettes de plage ont déjà retrouvé leur place dans le placard.  Chacun s’affaire: maison, bateau, voiture, garage. Toute cette logistique me pèse. Dans une grande maison ouverte sur le monde et mon lieu de travail, elle est mon quotidien. C’est pourquoi je préfère par-dessus tout pour décompresser et reprendre des forces les marches dans la durée avec des nuits sous tente. J’aime me sentir dans la nature tout en pouvant découvrir de nouveaux villages, acheter des produits sur les marchés et profiter de la fraicheur des rivières. L’été prochain, nous irons marcher dans le Cantal.

Peu de passagers dans l’avion du retour. A Orly, nous nous séparons. De ce séjour, je retiendrai les succès des enfants, les 18 ans de Valentin, les bains matinaux et complices avec ma soeur et Stéphane, l’église de Belgodère, la sortie en mer, la fin de la bouée pour Charlotte, la découverte d’un cocktail le caïproska au jus de fruit de la passion et des apéritifs festifs. Sur le plateau, Fantôme est ravi de nous retrouver. Louis se précipite sur sa moto et Victoire retrouve son Louis. Le dimanche, nous partons avec notre maman découvrir le château de Guédelon. Je le raconterai dans une prochaine chronique.

A très bientôt,

Anne-Lorraine Brunner

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