Sur les ruines fumantes d’une terre ravagée par la seconde guerre mondiale et défigurée par les obus de la Grande guerre, on a voulu planter un arbre de paix et trouver la voie d’un marché[…]
Chronique inondée
Lundi dernier, quand j’ai fini ma chronique, j’étais triste que les enfants n’aient pas pu chanter. Le Préfet du Loiret avait fait annuler la représentation. L’Ouanne avait franchi sa côte d’alerte. C’est dans un grand[…]
Chronique pluvieuse
Lundi 30 mai. Deux quintes de toux, deux réveils nocturnes. De une heure à deux heures, je vais juguler ma toux dans la salle de bains en me plongeant dans un recueil de poésie. A[…]
Chronique campagnarde et potagère
Si, quand j’avais vingt ans, une diseuse de bonne aventure, promenant son sourire doré et ses larges jupes sur le macadam parisien, avait lu dans ma main que j’irais vivre à la campagne, je ne[…]
Chronique Paris est une fête
Dimanche 1er mai. Tous les musées sont fermés. Aux coins des rues, on vend des bouquets de muguet. Nous descendons du RER à la station Luxembourg. Le ciel est d’un bleu limpide mais un petit[…]
Chronique autour d’une présence-absence
Le dimanche neuf mai 1999, je me suis levée sans me douter que plus rien ne serait jamais comme avant. Notre père était en réanimation depuis lundi. Les médecins avaient laissé entendre que si, d’aventure,[…]
Chronique autour de la psychogénéalogie
Depuis deux jours, je suis plongée dans le dernier livre d’Erik Orsenna « l’origine de nos amours ». C’est notre mère qui me l’a prêté. Elle avait eu très envie de le lire après avoir entendu l’Immortel[…]
Chronique au pays des souvenirs
Depuis lundi, Louis s’inquiétait de ne pas voir une de ses amies. Il avait entendu des bruits circuler selon lesquels elle aurait déménagé, changé d’école. La petite fille, vive, pétillante, était malheureuse dans sa classe[…]
Chronique d’une folie douce ou variations autour de « en attendant Bojangles »
Six heures trente, il fait vraiment froid dans la salle de bains du rez-de-chaussée. Tout le monde dort. J’entends quatre respirations calmes et profondes. Je marche à pas de loup. Le sommeil des autres m’est[…]
Chronique rurale autour du 7ème art
Ah, ce plaisir toujours intacte de pénétrer dans une salle obscure, de laisser son corps se couler dans un fauteuil confortable et se réjouir de se laisser emporter dans une histoire, de devenir le ou[…]