Chronique d’un séjour dans le Vercors au pays des quatre montagnes (première partie)

Un vent glacial déferle sur le plateau. Les feuilles fanées de la glycine restées sur les canisses se sont envolées inventant un nouvel automne. Sur la tombe de Fantôme, les pensées jaunes et mauves résistent avec vaillance aux bourrasques. Le prunus me fait de la peine. Je sens qu’il lutte pour sauver ses premières petites fleurs roses. Les agrès du portique vont et viennent comme s’ils étaient animés par les fantômes de gymnastes médaillés aux JO. Les branches du sapin s’agitent avec frénésie.

Pas de paient aujourd’hui et mercredi matin. Cette après-midi, j’en ai profité pour aller voir une ostéopathe que j’aime beaucoup et qui a aidé notre fille ainée à corriger un début de scoliose. Elle travaille très profondément mais avec douceur. Elle ne pense pas que j’aie une tendinite mais plutôt une capsulite rétro quelque chose qui se verrait avec une IRM. Je n’ai passé qu’une radio des deux épaules. La séance n’a pas été très agréable même si étendue sur la table, je sentais les rayons du soleil entrant par la large fenêtre chauffer mon corps-machine. Je ne l’ai jamais aimé et maintenant que l’âge s’installe et que mon mode de vie plutôt tonique et sain ne peut pas repousser les signes du vieillissement que, par bonté d’âme, je vous épargnerai, je j’aime encore moins. Pourtant, je ne veux pas qu’il me limite dans mes mouvements. Je ne veux pas qu’il m’impose sa volonté.

J’ai trop porté dans tous les sens du terme. La maladie et ses douleurs et la mort de Fantôme ont été comme l’estocade que reçoit le taureau si courageux. Comme j’ai souffert de voir notre lion maigrir, trembler de tout son corps et gémir. J’ai passé des nuits à le soigner, à nettoyer le garage et les pièces où il avait été malade et, parfois, à me coucher sur des coussins à ses côtés. Quand Stéphane a consenti à ce que nous accueillions un compagnon quatre pattes, j’ai tout de suite pensé à la peine que ce serait de le perdre. Quand je suis née, notre maman m’a raconté s’être dit qu’en donnant la vie, elle avait donné la mort. Quand Fantôme, âgé de quatre mois, est arrivé à la maison et que les mois passant qui se muaient en années, l’attachement était de plus en plus fort, je me disais que le perdre serait un déchirement. Je voulais m’y préparer comme j’essaie de le faire pour toutes les grandes étapes dans ma vie où la mort occupe une place importante. Il ne s’agit pas d’une pensée morbide mais une manière de l’amadouer et, le moment venu, de l’accueillir en amie car on se sent prêt à voir ce qu’il y a de l’autre côté de la porte.

Mardi, je reprends ma chronique. Il fait un peu moins froid car le vent a perdu de son intensité. Ce matin, près du portillon en bois tout vermoulu, j’ai trouvé une violette. Elle était seule, déjà blessée par le retour de l’hiver. J’ai hésité à la cueillir. Maintenant, elle est dans un coquetier que notre maman m’avait offert et sur lequel sont peintes des violettes. La chaleur lui permet de libérer cette odeur que j’aime tant. Il y a très longtemps, je m’étais offert un parfum de la maison Caron sensé sentir la violette. J’avais choisi cette maison car elle prétend continuer à n’utiliser que des odeurs naturelles et non des produits de synthèse. Malheureusement, il était trop sucré et finalement très éloigné pour moi de l’odeur à la fois subtil et un entêtant de la violette.

Aujourd’hui, cela faisait 12 ans très précisément que nous allions chercher Fantôme chez Florence, sa première maman deux pattes. J’étais si heureuse! Quand je reviens le matin à la maison après avoir déposé les enfants au car et acheter le pain, il n’est plus là derrière la porte à me fêter et à me presser pour que j’enfile mes chaussures de marche et que nous partions sillonner le plateau. J’aimais quand le vent faisait onduler les poils de sa fourrure. La patiente qui ne va pas tarder à se garer devant la maison m’envoie souvent des photos de Mona, une très vieille chatte noire aux yeux dorés qu’elle a été chercher dans un refuge. Sa maman qui ne se déplace presque plus et sur laquelle elle veille comme le font les enfants uniques aimait recevoir des photos de Fantôme. Dans un placard du garage, j’ai la friandise que ma patiente m’avait apporté pour Fantôme et qu’il n’a pas pu manger. Ce matin, j’ai vu des traces de ce pansement gastrique que nous avons dû lui administrer pendant de longues semaines matin et soir et qu’il ne supportait plus. Pauvre Fantôme! Nous avons suivi à la lettre les prescriptions vétérinaires car nous pensions vraiment le guérir. Le jour de sa mort, alors qu’il était étendu sur la terrasse et qu’il ne voulait plus ni boire ni manger, Céleste lui a apporté des petits bouts de poisson et il s’est léché les babines. Son dernier plaisir. Stéphane, Victoire et Louis semblent apaisés. Ce n’est pas encore mon cas et mon épaule me le dit en même temps qu’elle raconte ma frustration de ne plus travailler comme avant et de ne pas me sentir l’esprit assez en paix pour écrire autre chose que des chroniques et des posts.

Dans mon ADN circule le sang d’ancêtres venus notamment du Queyras et de la Savoie. Ces deux berceaux ont fusionné dans le Gard pour donner naissance au grand-père maternel de notre maman. Si j’aime beaucoup me baigner dans une eau chaude comme c’est le cas quand nous allons en Balagne l’été, c’est dans le Finistère et à la montagne que je me ressource plus. Les bienfaits des bains dans la Méditerranée sont vite annulés par l’effort que mon organisme doit fournir pour supporter la chaleur des journées. Je serais curieuse de savoir quelle part occupe dans mon ADN mes origines montagnardes et bretonnes.

J’allais dans le Vercors à reculons. J’avais très envie de retourner dans le Queyras là où les nuits sont si claires que les coqs piquent les étoiles avec leur bec. La dernière fois que nous étions à Molines, les enfants et Fantôme étaient là. C’était en février 2018. Partis à 9h00 de la maison, nous étions arrivés à 21h30. L’autoroute était tellement saturée que nous l’avions quittée et avions fait étape chez la mamie des enfants dans l’Ain, le pays des tuiles vernissées, des poulets pattes bleues et des grenouilles. C’est Arlette qui nous avait accueillis l’année précédente mais n’ayant plus de place dans son appartement nous avait trouvé le logement dans le chalet que son mari et un de leurs amis avaient fait sortir de terre dans les années 70 et entièrement habillés de futaies comme un chalet traditionnel. Arlette et son mari étaient tombés amoureux du Queyras. Leurs quatre fils avaient amplement aidé pendant les longues années de travaux. J’aimais quand Arlette nous conviait à un apéritif et que nous discutions devant se cheminée en buvant des verres de vin blanc tout en dégustant du saucisson. Arlette avait été psychologue et psychanalyste. La retraite venue, elle avait continué à exercer son métier bénévolement dans des associations en Franc et à l’étranger. Tous les jours, elle chaussait ses skis de fond et partait dans la montagne. Une femme incroyable vivant six mois dans le Queyras et six mois à l’Haÿ-les-Roses. Louis l’adorait et lui donnait du « Mamie Arlette ».

C’était la première fois que nous ne partions qu’avec un enfant et que nous ne laissions pas Fantôme aux bons soins de notre maman. Louis n’est pas un grand fan de ski ni de trajet en voiture. Quant à Cookie, je n’étais pas certaine qu’il soit autorisé à passer son ourson. Nous avions déjà été dans le Vercors avec Stéphane. A l’époque, j’habitais encore à Paris et Stéphane était dans la Loire. Nous avions rejoint deux de ses amis pour une traversée du plateau en ski de fond. Couchés tard la veille, nous étions partis en fin de matinée sous un soleil d’or. La neige était déjà transformée et les skis collaient sur l’or blanc. Dans les descentes, je tombais à chaque fois et avais du mal à me relever avec mon sac à dos. Je n’ai jamais pris de cours de ski de fond. J’étais trempée et commençais à en avoir assez. Nous étions sensés atteindre un refuge à mi-parcours mais le soleil déclinait, le froid tombait et le refuge était encore loin. Alors que le chien et le loup s’étaient rencontrés depuis longtemps et qu’Hugues, avocat ancien chasseur alpin, s’offrait de construire un igloo, nous avions vu arriver des silhouettes trapues éclairées par des frontales. Il s’agissait de quatre militaires réalisant une marche de nuit en raquettes. Ils nous avaient indiqué une petite cabane où nous avions pu dormir. Hugues avait fait un feu. Nous nous étions partagés nos victuailles et nous étions couchés dos à dos sur des planches faites pour un corps étendu. J’avais la tête collé au mur humide et couvert de toiles d’araignée. Stéphane, lui, était au bord du vide. Une nuit merveilleuse mais une de ces expériences inoubliables! Les enfants et leurs cousins que nous entrainons dans nos marches, vous le dirons: ce sont les moments limites qui laissent les meilleurs souvenirs. Si cela peut vous amuser, je vous recommande la lecture d’une nuit d’orage extraordinaire vécue avec les enfants dans les Cévennes et que chacun a raconté à sa manière.

Chronique du récit d’une violente nuit d’orage par quatre ados à quelques encablures de la rentrée

Je suis tellement absorbée par la lecture de l’île des âmes de Piergorgio Pulixi que c’est à peine si je vois passer les heures jusqu’à Grenoble. En moins de quarante minutes, nous sommes devant le grand chalet divisé en appartements construit sur les hauteurs de Corrençon-en-Vercors. Stéphane me dit: « C’est moins loin que le Queyras! ». Je ne dis rien. J’attends de prendre le pouls de ce lieu. L’appartement est le plus agréable que nous ayons eu depuis que nous allons à la montagne. Le balcon exposé plein sud offre une vue dégagée sur le village et les montagnes. Corrençon est à 1100 mètres d’altitude sur le plateau du Vercors et à l’entrée de la plus grande réserve naturelle métropolitaine de France: la réserve naturelle des Hauts-Plateaux. Corrençon fait partie de ce qu’on appelle les quatre montagnes. Cette appellation de Quatre montagnes est apparue au Moyen-Age et doit s’entendre comme « alpage ».

Plantons le décor. Située dans les départements de l’Isère et de la Drôme, à la charnière entre les Préalpes du nord et celles du sud, la réserve s’étage entre 1050 m et 2341 m d’altitude, avec le Grand Veymont pour point culminant. La zone est soumise à des influences climatiques très contrastées. Ses paysages sont composés d’alpages, de forêts, de plateaux calcaires et de falaises. On y trouve la plus grande forêt de pins à crochets des alpes calcaires et une flore très riche, dont le pavot des Alpes, la pétrocalle des Pyrénées, la renoncule de Séguier, l’aconit tue-loup, l’édelweiss, la bérardie laineuse ou la tulipe sauvage…J’y ai aussi découvert l’hellébore fétide employée par les Celtes pour soulager les troubles psychologiques ou provoquer des transes mais dont quelques graines suffisent à tuer un boeuf!

La faune n’est pas facilement observable bien que foisonnante et comprend la plupart des espèces montagnardes (marmotte, tétras-lyre, aigle royal, chamois, lagopède alpin, lièvre variable, loup, chouette chevêchette et chouette de Tengmalm). Certaines espèces comme le bouquetin des Alpes, le vautour fauve, le gypaète barbu ou la marmotte ont fait l’objet de réintroductions au cours des dernières années. L’une des particularités du Vercors est d’abriter six ongulés sauvages : le bouquetin, le chamois, le mouflon, le cerf élaphe, le chevreuil et le sanglier.

La réserve est aussi un laboratoire scientifique où un observatoire bioclimatique a été créé récemment afin de mesurer les répercussions du réchauffement climatique sur la faune et la flore. A ce titre, le rachat en 2019 par un groupe de financiers avec pour figure emblématique le basketteur Tony Parker de la station de ski de Corrençon a provoqué un lever de boucliers chez toutes celles et tous ceux qui ont assimilé que pour sauver la neige naturelle sur les sommets français, il fallait repenser les activités hivernales pendant au moins une génération. Si le versent immobilier n’est pas celui qui fait vraiment débat, il en va autrement s’agissant de la captation de l’eau pour alimenter des canons à neige. La pluie n’est pas tombée en France depuis plus de 32 jours. La sécheresse s’annonce. Les nappes phréatiques ne sont pas remplies. Les glaciers fondent. Le niveau des rivières est anormalement bas. Une visite au musée du patrimoine de Villard-de-Lans m’apprendra qu’il faut qu’une vache boive 50 litres d’eau pour donner 20 litres de lait…En plus d’un terrible incendie qui a tué des troupeaux entiers de moutons, les monts d’Arrée ont traversé des mois de sécheresse. On comprend que l’utilisation de l’eau de plus en plus rare pour fabriquer de la neige artificielle satisfaire les appétits de financiers qui n’ont rien compris aux enjeux planétaires liés au dérèglement climatique et complaire à des gens qui ne pensent qu’à eux est parfaitement indécente!

Ma tendinite ne me permet pas de skier ce que Victoire et Stéphane feront deux matinées au début de notre séjour. Ils déchausseront les skis lorsque la chaleur aura trop transformé la neige provoquant une avalanche d’accidents saturant les urgences de Grenoble obligées d’envoyer les skieurs souvent jeunes dans des hôpitaux lyonnais. Tous les matins, depuis le balcon, je verrai l’herbe grignoter la neige. Tandis que Stéphane et Victoire skient, je vais marcher au départ en direction du col du Liorin, passe par les Granges, loupe la Glacière, vois le sapin bélier et ne me sens pas très rassurée quand j’avance parfaitement seule à couvert des sapins et des épicéas. Avec Fantôme, je ne me suis jamais sentie seule ou en danger. Je discute avec les rares promeneurs que je croise, souvent des couples de retraités.

Quand la neige se fait peau de chagrin, Stéphane et moi ou Stéphane, Victoire et moi partons à la découverte du massif et des lieux de mémoire de la Résistance. Le massif compte 18 lieux de mémoire. Nous en avons marché au départ du Bois Barbu jusqu’aux ruines et à la chapelle de Valchevrière, le mémorial de la Résistance au col de La Chau et la nécropole de Vassieux-en-Vercors qui unit en son sein victimes civiles et militaires. Ici, sur le vaste plateau sont venus se poser les planeurs à croix noires le 21 juillet 1944 quand les maquisards attendaient, comme promis, des Alliés. Les commandos aéroportés allemands se sont repliés dans le village de Vaissieux. Ils ont plus tard reçu le renfort d’autres troupes venus du ciel. Les maquisards n’ont pas réussi à les déloger et ils ont semé la terreur. C’est en juillet 1944 que l’armée allemande a envoyé 10000 hommes à l’assaut du Vercors car elle redoutai que les maquisards ne leur coupent la route pour battre en retraite. Les maquisards avaient durablement espéré l’envoi d’armes plus lourdes qui les aideraient à tenir mais elles n’arrivèrent jamais. Je me suis demandée dans quelle mesure, le Vercors n’avait pas été un moyen d’occuper une partie de l’armée allemande de manière  progresser sur d’autres fronts. Les Américains n’ont jamais trop fait dans le détail! Notre grand-mère qui a vécu l’Occupation à Paris me disait que si les pilotes de la RAF descendaient le plus bas possible en direction des cibles à toucher pour ne pas faire de victimes au sol, ceux de l’US Airforce bombardaient à haute altitude pour ne pas tuer leurs aviateurs et perdre leurs appareils.

Un chemin de croix mène au monument qui rend hommage à ceux qui sont tombés à Valchevrière. Pour atteindre les ruines, on descend en empruntant un sentier assez raide dans une forêt de sapins et d’épicéas plantée entre 1935 et 1965. Avant la réforme forestière du dix-neuvième siècle, les chèvres se délectaient des résineux naissants. 70 hectares étaient alors cultivés contre deux aujourd’hui. On enjambe une rivière le Riclaret ou ruisseau clair dont l’eau était utilisée pour la consommation mais aussi pour actionner une scie et un moulin. Le chemin sur lequel nous progressons étaient autrefois emprunté par des hommes portant des guêtres et menant des mules ou des tombereaux. De manière à empêcher la formation d’ornières et l’érosion dues aux passages répétés des charrettes, les voies de circulation étaient pavées avec des blocs de pierres disposés de chant de façon à ce que l’eau s’écoule sans faire de dégâts. En juillet 1944, le village était presque totalement abandonné par ses habitants et c’est pourquoi il abritait des maquisards. Sur le belvédère surplombant le village, le lieutenant Chabal et ses hommes se sacrifièrent pour ralentir l’avance allemande. Ensuite, le village fut incendié et seule la chapelle tient lieu de mémoire à ce endroit martyrisé. J’y suis demeurée un long moment et ai lu les messages laissés par les visiteurs dans le cahier posé sur l’autel.

J’ai pensé à tous les membres de notre famille tant maternelle que paternelle qui n’ont pas hésité à résister chacun à sa manière quand la liberté était menacée. Alors que j’écris, je songe aux carnets de captivité de notre grand-père rapportés à sa femme après la guerre. Il n’avait qu’un crayon à papier pour écrire. Notre grand-mère ne voulait pas que nous les lisions car il contenait des choses relevant de l’intime mais, si j’ai bien compris, assez vite, notre grand-mère sublimait ce qu’il y avait de plus personnel en lui pour se vouer à une seule cause: la liberté. Il voulait à tout prix rejoindre les forces libres et reprendre le combat. Les années passant, avec les évasions ratées, les privations, il se faisait de plus en plus esprit. Il travaillait beaucoup, se perfectionnait dans les langues étrangères et apprenait le russe. Il souhaitait embraser une carrière de militaire dans les ambassades de France. Notre grand-père était fasciné par un cousin de son père, polytechnicien comme lui et mort au combat pendant la première guerre mondiale. Il aimait Charles Péguy dont notre maman nous a lu des passages dans le discours qu’elle a prononcé le 31 juillet 1999 et qu’elle avait écrit d’un seul jet en pleine nuit avec ce sentiment que c’était notre père qui tenait le stylo et lui dictait les phrases.

Ma chronique est déjà bien longue. Je vais la poster et je continuerai à faire le récit de notre semaine dans le Vercors en évoquant l’ami de Stéphane, Barnabé, spéléologue historien passionné et passionnant grâce auquel nous avons marché en dehors des sentiers battus, la Combe de fer, le Font d’Urle, le col Vert, la très belle exposition en passe de s’achever d’une artiste anthropologue qui compose des bestiaires fascinants: the street yéti à la maison du patrimoine et le récit du lycée polonais de Villard-de-Lans imaginé pour préparer la Pologne de l’après-guerre.

A bientôt et n’oubliez pas que j’ai désormais un podcast, Inventaire à la Prévert, dans lequel je parle des sujets qui me tiennent à coeur et, aussi, relis d’anciennes chroniques.

 

Anne-Lorraine Guillou-Brunner

 

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