Chronique des douze ans de vie avec Fantôme

L’une de mes instamies qui vit au pied des Alpilles avec des chats magnifiques dans le souvenir quotidien de son mari, Ange, artiste-peintre et de leurs deux cockers, m’a écrit pour me raconter qu’à Marseille où elle passait Noël chez ses enfants, elle avait rencontré dans la rue une dame qui pleurait sa chienne. L’animal avait pour habitude de fuguer et de disparaitre dans les rues phocéennes. Par chance, une bonne âme lui avait toujours ramené sa petite chienne. Cette dame avait le projet d’écrire un livre sur sa vie avec sa chienne. Dans presque toutes mes chroniques, je parlais de Fantôme et plus les années passaient et plus la place qu’il occupait dans notre quotidien augmentait.

Je viens de passer en revue les chroniques datant de l’époque où nous sommes allés faire la connaissance de Fantôme et de sa fratrie chez Florence à La Ferté Saint-Aubin, en janvier 2011, et il semblerait que je n’ai pas conservé une trace écrite de ces moments magiques. Cela m’étonne et je pense plutôt que cette chronique a disparu quand le Courrier International a fermé les blogs car je me souviens parfaitement avoir raconté ce déjeuner dominical avec les enfants dans un restaurant d’une autre époque. Dans la grande salle où, au mur, trônaient des têtes de cerfs, de nombreuses couples de personnes d’un certain âge. Les messieurs offraient ce déjeuner à leur femme en remerciement des repas de la semaine. Il y avait aussi des enfants qui avaient été chercher un parent dans la maison de retraite. Je me souviens que les enfants qui avaient 7, 5 et trois ans avaient passé leur temps à aller de la table aux toilettes pour le plaisir de se laver les mains. En arrivant chez Florence, assez vite, Fantôme nous avait choisis. Il était resté longtemps sur mes genoux à mordiller mes mains et mon écharpe bleue avec ses petites dents acérées. Céleste était très à l’aise le portant comme un bébé. Victoire, en retrait, observait et Louis était jaloux de cette attention que nous portions au chiot.

Nous étions revenus chercher Fantôme un peu plus d’un mois après notre première visite. Nous souhaitions ne pas l’arracher trop jeune à sa maman, Vicky, car l’amour et l’éducation d’une maman quatre pattes ne sont pas remplaçables. Quand nous étions partis, sa maman pleurait. Fantôme était son préféré. Il ne restait plus qu’une petite soeur. Une vidéo immortalise les premiers instants que les enfants ont passé avec Fantôme dans le couloir desservant les chambres. Céleste, comme souvent, occupait la place de grande. Victoire voulait donner à Fantôme un vieux chausson. Louis était un peu décontenancé. Le soir, sans l’autorité de Stéphane, Fantôme aurait fini sur notre lit! J’étais si triste de l’entendre gémir derrière la porte fermée de la cuisine alors qu’il venait d’être séparé des siens. Les bergers australiens sont des chiens de travail avec un caractère très fort. Ils ont besoin d’un maitre qui ne se laisse pas marcher dessus. Fantôme a toujours obéi à Stéphane. Avec moi, c’était plus aléatoire. Fantôme aurait très bien pu dormir dans une niche abritée du vent mais cette idée ne nous a jamais effleurés. Avec un très beau pedigree, Florence avait insisté pour qu’il obtienne son appellation LOF mais nous ne l’avons pas fait. Nous n’avions pas choisi Fantôme pour en faire un chien reproducteur.

Fantôme ne s’est presque jamais aventuré dans le couloir qui lui était interdit ni n’a cherché à monter les marches de notre escalier très raide. Il vivait dans l’entrée, dans la grande pièce à vivre, sous l’escalier, sur la terrasse et dans le jardin. En hiver, il s’installait sur le canapé rouge en face de la cheminée. J’aimais bien l’entendre rêver et voir ses pattes tressaillir. Voici ce que j’écrivais dans une chronique écrite en mars 2011 à une époque où je me dissimulais derrière le « elle » et les enfants portaient des numéros.

« Ce matin, pas de café, pas de madeleine bretonne. Quand elle rentre chez elle, son mari est enfermé dans son bureau, au fond du jardin, depuis une bonne heure. Fantôme, le chiot berger australien qui aura quatre mois le sept avril, se précipite sur elle. Elle lui apprend à ne pas sauter et à ne pas mordiller. Ses jeunes dents sont acérées comme des lames de rasoir. Il doit intégrer qu’elle n’est ni l’une de ses petites soeurs ni une brebis! Elle pousse la porte de la maison. Dans les chambres, les lits sont faits. L’air a été longuement renouvelé. Pour une fois, les agriculteurs, profitant du temps sec, n’ont pas recouvert les terres noires et lourdes de lisier dont l’odeur est vite insupportable dans la maison quand les fenêtres sont restées ouvertes. La table de la cuisine est débarrassée. Dans un vase flottent trois narcisses et deux jonquilles cueillis par les enfants dans le jardin. Près de l’évier, des primevères, des violettes et une branche du prunus ont transformé l’eau claire du verre à moutarde en eau croupie de marais favorable aux épidémies galopantes de paludisme. Dans son bocal, Surette prend la pause. Depuis que Fantôme est là, il se sent un peu délaissé. Les enfants se battent pour faire crier cent cinquante grammes de croquettes au fond de la gamelle du chiot mais personne ne se précipite plus pour faire flotter à la surface de son eau les cinq miettes de nourriture déshydratée.

Tout est en ordre. Il ne reste plus qu’à enfiler une tenue adaptée et chausser une paire de baskets et on est parti. A partir de maintenant, vous n’avez plus qu’à nous suivre. Fantôme avance à un bon rythme. Il marque une petite pause devant l’étang où barbotent quelques canards. Pas de héron en vue ce matin, friand de canetons. Le brouillard commence tout juste à se dissiper et l’atmosphère est encore celle des plus belles pages du grand Maulne. L’herbe est détrempée. A leur passage, des couples de perdrix s’envolent au-dessus des champs. Un peu plus loin, le long de la voie ferrée désafectée, c’est toute une famille de lapins, le père, la mère et les trois petits qui détale et disparaît derrière les rails rouillés. Les perdrix avaient fait surgir dans la tête de votre chroniqueuse l’air d’une comptine pour enfants. La course des lapins projette ses pensées dans les illustrations des livres de Béatrix Potter.

Parfois, Fantôme aimerait grignoter un bout de son mollet mais, armée d’un magazine plié en deux, elle le rappelle à l’ordre. Il ne s’y essaie pas plus de deux fois. La plupart des maisons devant lesquelles ils courent sont fermées. Elle est sûre que si elle revient à la fin de la semaine, elle verra des Franciliens tout à la contemplation de leurs parterres de tulipes et de jonquilles. Certains magnolias sont en pleine explosion blanche ou rose. Le leur ne fleurira pas avant l’été. On passe devant un grand champ. Deux ânes s’approchent à pas comptés. Elle sait qu’ils n’ont pas un regard pour elle. Ils ne voient que Fantôme qui ne semble pas rassuré et émet une sorte de petit gémissement. Les ânes se postent derrière la clôture. Fantôme ne bouge plus. Elle en profite pour les caresser entre les deux yeux. Un mouvement de laisse, une parole réconfortante et il repart. A droite et à gauche, l’herbe est couverte de milliers de toutes petites toiles d’araignées dont les dessins sont soulignés par de fines gouttes de rosée. On dirait des hamacs. Des hamacs pour de minuscules fées dont les ailes irisées auraient le pouvoir de remplacer, dans les mémoires, les mauvais souvenirs par des bons.

Quand elle court ainsi accompagnée de son chiot dans une campagne calme et apaisante, elle oublie Paris. Elle ne pense plus que cela fait exactement un mois et seize jours qu’elle n’y est pas allée. Elle ne songe plus au bonheur de marcher, au hasard, dans les rues, de pousser la porte d’un musée et de découvrir l’onirisme des toiles d’Odilon Redon, les sculptures de Miro, les femmes aux yeux de chat de Cranach, les feux d’artifice d’Othoniel et l’univers de Brassens. Elle évite de penser à ceux qui sont si chers à son coeur et qu’elle voit de loin en loin. Son mari le sait: elle s’attache aux êtres plus qu’aux lieux et les objets ne sont conservés que parce qu’ils sont un lien direct avec une personne aimée.

Après une partie de chemin à découvert, on sillonne dans la forêt. Du côté gauche de la route, trois maisons étranges dont un chalet digne de celui du grand-père d’Heidi gardé par un énorme danois mais aussi par les sept nains plantés anarchiquement dans le jardin. C’est un lieu étrange et, pour tout dire, peu rassurant. Un endroit qui mériterait une description façon Prévert ou Perrec. Elle se remet à courir. L’herbe est si humide que ses chaussettes sont trempées. Dans la descente, Fantôme se met à accélérer. Il court vite, de plus en plus vite et elle, elle suit ventre à terre, talons collés aux fesses. Puis, dans un virage, Fantôme s’immobilise. Juste devant eux, un faisan de Colchide et sa promise. Comme toujours dans le règne animal, le mâle est d’une beauté presque diabolique et, à ses côtés, la femelle est terne. Le couple vient de les repérer. Lui, plumes mordorées et côtés de la tête carmin, s’affole et dans son affolement ne sait plus comment retourner dans la forêt dont toute une partie est grillagée. Il essaie de passer sa tête mais n’y arrive pas. La femelle, elle, a compris qu’il ne servait à rien de s’acharner et, plus loin, trouve le moyen de se fondre dans le décor. Le mâle la suit et tous deux disparaissent. Si la faisane n’a pas un plumage aussi superbe, dans sa petite tête, les neurones fonctionnent sans doute mieux! A la faveur de cette scène animalière, la maman de trois se rappelle l’étonnement de numéro un quand elle lui a expliqué que dans une assemblée même s’il n’y a qu’un seul homme pour cent femmes, le masculin l’emportait! Son aînée n’avait pas pu faire autrement que de trouver cette règle sans fondement et la maman avait alors expliqué que les hommes avaient pensé la grammaire française!

Allez, encore un kilomètre en douce montée sur un chemin rocailleux et boueux, tortillant entre deux grands champs et vous serez arrivés à bon port. Fantôme a compris que, sur une fin de course, il convient de tout donner pour évacuer les toxines, alors il court aussi vite que ses pattes le lui permettent. Votre souffle s’allonge. Vous faîtes durer les expirations. Vous nettoyez votre organisme en profondeur. L’air circule jusqu’au coeur de vos cellules. Vous détendez vos épaules. Vous sentez le relief du chemin sous la plante de vos pieds. Vous avez oublié que vos pieds sont trempés. Vous humez toutes les odeurs encore vives à cette heure. Vous écoutez les bruits de la nature: le chant de la mésange, les battements d’aile du canard sauvage, les bruits de feuilles froissées par un lapin, les battements réguliers de votre coeur, votre musique intérieure. Un Ipode vous aurait privé de ce lien direct avec tout ce qui vous environne. La maison est là. Déjà, les fleurs délicates du prunus se laissent tomber. Fantôme ralentit. Vous aussi. Encore dix minutes d’étirements, une bonne douche et vous serez en pleine forme pour aborder votre journée, vaquer le plus sereinement possible à toutes vos occupations et, pourquoi pas, vous perdre dans la contemplation de vos pieds! »

Dans ces lignes, on sent bien que Fantôme vient seulement de rejoindre notre famille et que sa fonction est, pour moi, thérapeutique. Fantôme m’a été offert dans le but que je m’arrime à ce plateau et que Paris me manque moins. Fantôme aura rempli sa mission haut la main! Il aura illuminé de sa présence chacun de mes réveils, de mes petits déjeuners,  chacune de mes promenades, des heures passées à cuisiner ou à repasser. Grâce à lui, j’aurai appris à aimer le plateau tout au long de l’année. J’aurai exercé mes yeux à trouver des éclats de beauté même dans les jours les plus sombres. Fantôme a développé chez moi la capacité à contempler le monde. Il m’a aidée à moins penser pour saisir les instants présents. Fantôme a été mon maitre, mon sage, mon philosophe.

Nous avons associé Fantôme à tout ce que nous vivions. Il était un membre à part entière de notre famille. Il a connu le Finistère, l’Ain, le Gard, la Balagne, la Normandie, le Queyras. Il voyageait très bien en voiture. Il a pris le bateau, l’avion, le RER, le bus. Il s’entendait très bien avec le premier chat de ma soeur et a accueilli sans difficulté Moustache, Cookie et le second chat de ma soeur.

Aujourd’hui, cela fait quinze jours qu’il repose dans le jardin. Il nous manque à tous terriblement. Le 31 décembre, les enfants réveillonnaient avec des amis et nous étions tous les deux autour d’un bon dîner. Sans Fantôme, nous nous sentions seuls bien que tous les deux. Voici ce que j’écrivais le 1er janvier: « Mon tendre Fantôme, hier soir, tu aurais souri de voir tes petits moutons se pomponner avant que Stéphane les conduise à une soirée. Victoire était très belle comme Léa et Lucie. En voyant Louis partir sur sa moto dans la nuit, tu aurais eu un peu peur mais tu as appris à lui faire confiance. Tu te serais demandé où était Céleste et si elle allait bien. Nous aurions été saisir le crépuscule flamboyant. Tu n’aurais pas cherché à marquer l’arrêt devant chez Muguette. Tu avais fini par comprendre que nous ne les verrions plus Pépette et elle. Pendant le dîner, tu serais resté à ma gauche le haut du corps sur le banc et aurais regardé avec intérêt et gourmandise les coquilles saint Jacques. A un moment, Stéphane t’aurait sans doute demander d’aller te coucher sur ton gros coussin et tu te serais exécuté sans broncher. Avant d’aller me coucher, je serais venue te faire un câlin et, à l’heure où j’écris, tu serais déjà très impatient de me voir descendre pour que nous allions marcher autour du plateau. Hier soir, mon tendre Fantôme, c’était la première fois depuis très longtemps que Stéphane et moi étions seulement tous les deux. Tu connais Cookie: il était dehors avec ses amis. La maison était si triste et vide sans toi malgré les petites lumières, les bougies et la table. Ta présence était si enveloppante. Stéphane m’a dit qu’il s’attendait toujours à aller se promener avec toi ou que tu sois derrière la baie vitrée. Une page de notre vie s’est refermée. Dans ton souvenir, je souhaite à tous ceux qui me liront que 2023 soit celle de la sobriété heureuse et pas subie et que chacun donne un sens profond à son existence qui ne peut se trouver sans le bonheur des autres ».

Ils sont nombreux mes patients à exprimer leur peine de ne plus être accueillis par Fantôme. Fantôme avait noué des liens privilégiés avec certains. C’est le cas de Danièle que je connais maintenant depuis plusieurs années. Danièle avait été effondrée quand je lui avais annoncé la mort de Fantôme. Nous avions rendez-vous le 28 décembre à 10h00. Danièle était arrivée en avance tenant dans ses mains de splendides orchidées. Elle souhaitait les déposer sur sa tombe même si ce n’était pas du tout une plante adaptée. Danièle et Fantôme étaient unis par un lien très fort et le chien de Danièle, Farfelu, la respirait quand elle rentrait. Danièle est une hypersensible. Quand Danièle a su que Fantôme était mort, elle a imprimé une photo de lui et avec Farfelu, le soir, elle lui parle. Depuis de longues années, Danièle m’associe à tous les moments de leur vie de famille. Elle m’a envoyé la photo de sa table de Noël, du sapin, de la crèche et les dernières photos de classe de ses petits-enfants. Danièle redoute la mort de Farfelu et ce vide immense qu’il laissera alors que, désormais, ses petits-enfants sont plus grands et passent moins de temps avec leurs grands-parents. Farfelu est un cavalier king Charles. Il partira bientôt à la montagne avec ses parents deux pattes. Ce jour-là, quand nous avons terminé notre séance et que nous nous sommes dirigés vers l’escalier, Danièle m’a dit: « Il ne nous attendra plus en bas des marches. Je ne lui ferai plus de caresses. Il ne m’accompagnera plus jusqu’à la porte d’entrée et je ne le verrai plus se mettre sur dos pour se gratter dans les cailloux ». En écrivant ces lignes, je pense à Michèle qui m’avait montré que Fantôme souriait et à ce dernier sourire que Fantôme a réservé à Louis avant de fermer définitivement les yeux.

Il n’est pas facile de prendre pied dans cette nouvelle année sans Fantôme. Une page s’est résolument tournée. Hier, j’ai offert à l’une de mes anciennes patientes qui était tombée amoureuse de Fantôme en faisant sa connaissance et avait été chercher une petite Night chez Florence de promener sa petite fille poilue quand elle aurait mis au monde son premier bébé. Pas simple pour une maman de prendre soin de son bébé et de son enfant quatre pattes! Elle a accueilli ma proposition avec plaisir. Nous avions vu Night quand elle était encore très jeune et Fantôme semblait dépasser par l’énergie de cette boule de poils.

Depuis que Fantôme est parti, notre Cookie est particulièrement tendre. A sa manière, il essaie d’adoucir notre peine et le manque.

Anne-Lorraine Guillou-Brunner

4 commentaires sur “Chronique des douze ans de vie avec Fantôme

  1. Mes larmes ont fini par affleurer à la fin de cet article… Le manque de l’absent est si cruel… Les souvenirs quant à eux sont tristes avant de retrouver une certaine grâce….
    On sent à travers tes mots tout ce que Fantôme t’a apporté de beaux et de bon mais aussi à quel point tu est désoeuvrée de son décès.
    Je t’envoie tout mon soutien pour traverser cette épreuve.

    1. Merci très chère Alex pour ton si gentil message. Fantôme a été un compagnon si merveilleux…C’est pour moi que son départ est le plus dur car Stéphane et les enfants n’ont jamais souffert autant que moi sur ce plateau. Pendant deux jours, j’ai eu non stop des douleurs sous les cotes comme si un 15 tonnes s’était écrasé sur moi. Elles ont fini par céder. je ne me rappelle pas avoir été jamais aussi fatiguée. J’espère que la grippe passée, tu as pu te reposer un peu. Ces vacances ne sont jamais reposantes. Je t’embrasse très fort

  2. Encore une fois les larmes envahissent mes yeux et ma gorge se serre. Je sais combien c’est dur de perdre nos compagnons à quatre pattes, car nous partageons tellement de bons moments avec eux . Leur amour pour nous est tellement fort, régulier sans obligation, inconditionnel, absolu jusqu’au dernier moment.
    Je comprends que vous ayez besoin d’en parler encore et encore, c’est si brutal, un grand vide qui s’installe et qui ne se comble pas !
    Je parle toujours de Samoa avec autant de fougue, alors qu’elle est morte en 1981, Sidney avait pris sa suite et lui que je n’ai jamais remplacé, est parti à l’âge de 15 ans. J’ai aimé tous mes chats et ils me manquent tous aussi !
    Je vous embrasse et je vous soutiens amicalement
    Danielle

    1. Un grand merci très chère Danielle pour votre message qui me touche d’autant. Maintenant que je vous vois vivre avec vos chats depuis de longs mois je sais la place que les bêtes occupent dans votre vie et combien vos cockers sont toujours si présents. Je vous embrasse avec affection

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